Perte ou vol de carte bancaire : quelle est la procédure à suivre ?

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Perte ou vol de carte bancaire : agissez vite !

  • Etape 1 : faire opposition

En cas de perte ou de vol de votre carte bancaire, la première chose à faire est de faire opposition par téléphone auprès de votre banque.

Le numéro à joindre est celui que votre banque vous a communiqué ou le service interbancaire d’opposition à carte bancaire (le 0 892 705 705), qui est un numéro surtaxé.

A réception de votre demande, le service compétent vous délivre un numéro d’enregistrement à conserver, qui vous servira à suivre l’évolution de votre dossier.

L’opposition donne lieu au blocage de la carte et neutralise l’ensemble des paiements qu’elle peut occasionner.

Attention, il peut également être nécessaire de confirmer votre opposition par le biais d’une LRAR envoyée à votre banque : n’hésitez pas à prendre contact directement avec elle pour le vérifier, ou à relire votre contrat sur ce point.

  • Etape 2 : vérifier les dépenses enregistrées

Si vous vous apercevez que des opérations frauduleuses ont été réalisées sur votre compte bancaire à la suite de la perte ou du vol de votre carte, votre banque est dans l’obligation de rembourser l’intégralité des sommes prélevées.

Elle peut toutefois s’abstenir de le faire si elle prouve que vous avez commis une négligence ou une faute qui a facilité les opérations litigieuses (ce qui est le cas si vous avez, par exemple, communiqué votre code confidentiel à des tiers).

Notez que vous avez 13 mois pour alerter votre banque de la situation et lui réclamer ce remboursement.

Celui-ci sera égal :

  • à l’intégralité de la somme dérobée, si le code de votre carte bancaire n’a pas été utilisé ;
  • à l’intégralité de la somme dérobée moins 50 € de franchise si votre code a été utilisé, et à condition que le montant du vol soit au moins égal à 50 €.

Si les dépenses litigieuses ont été effectuées avant l’opposition, vous avez la possibilité de déposer plainte.

Notez que si vos coordonnées bancaires ont été détournées pour effectuer un achat en ligne sans que vous ne soyez dépossédé de votre carte bancaire, vous avez la possibilité de le signaler sur la plateforme « Perceval » mise en ligne par le ministère de l’Intérieur.

Ce téléservice vous permet, au-delà du signalement de la fraude, d’obtenir le remboursement des sommes volées et favorise la lutte contre ce type d’infraction, en permettant le recoupement de certaines données.

Pour le saisir, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • votre carte bancaire est en votre possession ;
  • vos coordonnées bancaires ont été utilisées en vue d’un achat en ligne ;
  • vous n’avez pas vous-même dépensé les sommes litigieuses ;
  • vous avez fait opposition sur votre carte bancaire auprès de votre banque.
  • En cas de litige avec la banque

Si votre banque et vous rencontrez un désaccord sur le principe ou le montant du remboursement, vous avez la possibilité de faire appel au médiateur bancaire.

La liste des médiateurs bancaires est disponible via le lien suivant : https://cerclemediateursbancaires.fr/annuaire/.

Source : Actualité du site economie.gouv

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Quel bilan pour Tracfin en 2020 ?

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Rapport Tracfin : quel bilan pour l’année 2020 ?

Pour mémoire, TRACFIN est un dispositif de renseignement financier destiné à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Sa mise en œuvre nécessite le concours de divers professionnels, parmi lesquels les agents immobiliers et les établissements bancaires, qui sont tenus de vérifier l’identité de leurs clients, la nature de la relation d’affaires entreprise et de déclarer toute opération qui leur apparaît comme douteuse ou illicite.

En 2020, Tracfin a fêté ses 30 ans d’existence et reçu plus de 115 000 informations, ce qui constitue une augmentation substantielle par rapport à l’année dernière.

Le rapport établi par les services Tracfin pour l’année 2020 comporte un bilan d’activité annuel et a pour objectif principal d’orienter les professionnels que le dispositif concerne dans le cadre de leur propre démarche de classification des risques.

Il souligne la grande disparité du nombre de déclarations entre les différentes catégories de professionnels : si les déclarations de soupçon émanant du secteur financier, qui représentent 94 % du flux déclaratif global, sont en hausse par rapport à l’année dernière, il n’en est pas de même de celles émanant des notaires, huissiers de justice et professionnels de l’immobilier, qui enregistrent une légère baisse.

La qualité de la relation entretenue par les services TRACFIN avec ses partenaires (autorité judiciaire, administrations, cellules de renseignement financier étrangères) est toutefois soulignée et a donné lieu à l’échange de plus de 3 000 notes et renseignements entre les services concernés.

Notons enfin que la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus et le cortège de dispositifs de soutien financier qui l’a accompagnée a fait l’objet d’une attention particulière de la part des services – TRACFIN, dont le rôle a notamment été d’identifier les risques de fraude et d’alerter les autorités en vue de renforcer les conditions d’octroi des aides.

L’intégralité du rapport est disponible ici.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l’économie, des finances et de la relance du 7 juillet 2021, n° 1198

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Dispositifs transfrontières : fermeture temporaire du service de déclaration

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Déclaration des dispositifs transfrontières : une pause estivale !

Pour prévenir les fraudes et lutter contre l’évasion fiscale internationale, certains dispositifs transfrontières doivent être déclarés à l’administration fiscale dans un délai qui varie selon que la personne tenue à cette obligation est le contribuable lui-même ou l’intermédiaire (avocat, établissement de crédit, etc.) qui a participé à sa mise en œuvre.

Schématiquement, un « dispositif transfrontière » est une entente, un mécanisme, une opération ou ensemble d’opérations qui prend la forme d’un accord, d’un plan ou d’un montage qui concerne la France et un autre Etat, membre ou non de l’Union européenne, dès lors que l’une des conditions suivantes est remplie :

  • au moins un des participants au dispositif n’est pas fiscalement domicilié ou résident en France ou n’y a pas son siège ;
  • au moins un des participants au dispositif est fiscalement domicilié, résident ou a son siège dans plusieurs Etats ou territoires simultanément ;
  • au moins un des participants au dispositif exerce une activité dans un autre Etat ou territoire par l’intermédiaire d’un établissement stable situé dans cet Etat ou territoire, le dispositif constituant une partie ou la totalité de l’activité de cet établissement stable ;
  • au moins un des participants au dispositif exerce une activité dans un autre Etat ou territoire sans y être fiscalement domicilié ou résident ni disposer d’établissement stable dans cet Etat ou territoire ;
  • le dispositif peut avoir des conséquences sur l’échange automatique d’informations entre Etats ou territoires ou sur l’identification des bénéficiaires effectifs.

L’administration fiscale vient d’indiquer que le service de télédéclaration de ces dispositifs sera suspendu à partir du 29 juillet 2021 et jusqu’à début septembre 2021, tant sur l’espace particulier que sur l’espace professionnel du site Internet impots.gouv.fr.

Elle précise également que la fermeture du service sera bien évidemment prise en compte dans l’appréciation des délais de déclaration.

Source : Actualité du site Internet des impôts du 8 juillet 2021

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Outre-mer : du nouveau concernant l’octroi de mer

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Outre-mer : l’octroi de mer reconduit pour la période 2022/2027

Pour rappel, l’octroi de mer est une taxe douanière applicable en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte et à La Réunion.

Les opérations soumises à cette taxe sont les suivantes :

  • les importations de biens (c’est l’octroi de mer « externe ») ;
  • les livraisons de biens, faites à titre onéreux, par des personnes qui exercent des activités de production (c’est l’octroi de mer « interne ») dans ces territoires.

Certaines opérations sont exonérées d’octroi de mer :

  • à titre obligatoire : par exemple, les exportations ;
  • à titre facultatif, sur décision des conseils régionaux ou du conseil général à Mayotte.

Les taux d’octroi de mer sont fixés par délibération des conseils régionaux ou du conseil général à Mayotte.

La réglementation de l’octroi de mer a été reconduite pour la période 2022/2027 par l’Union européenne.

Il faut savoir que les nouvelles règles adoptées, applicables à compter du 1er janvier 2022, permettront à un plus grand nombre de produits locaux de bénéficier de différentiels de taxation pouvant aller jusqu’à 20 % ou 30 %, selon leur nature.

Par ailleurs, le seuil d’assujettissement à l’octroi de mer passera de 300 000 € à 550 000 € de chiffre d’affaires : il y aura donc moins d’entreprises qui seront concernées par cette charge financière.

Sources :

  • Communiqué du ministère de l’Outre-mer du 29 juin 2021
  • Décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 relative au régime de l’octroi de mer dans les régions ultrapériphériques françaises et modifiant la décision n° 940/2014/UE

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Des navires de pêche surveillés !

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Systèmes de surveillance embarqués : des précisions techniques

L’Union européenne utilise la technologie pour garantir un suivi et un contrôle efficaces des flottes de pêche.

Elle recourt, par exemple, à la surveillance des navires par satellite (VMS) : il s’agit d’un système de surveillance par satellite qui fournit à intervalles réguliers des données sur la position, la route et la vitesse des navires de pêche aux autorités de pêche.

Depuis le 2 juillet 2021, les navires de pêche de moins de 12 mètres sous pavillon français doivent comporter un système de surveillance par satellite conforme à un cahier des charges consultable ici.

Sources :

  • Arrêté du 24 juin 2021 fixant les prescriptions applicables aux équipements du système de surveillance des navires embarqués à bord des navires de pêche de moins de douze mètres sous pavillon français ainsi qu’aux opérateurs de communications qui assurent la transmission des données associées
  • Arrêté du 7 juillet 2021 fixant les conditions d’approbation des équipements du système de surveillance des navires embarqués à bord des navires de pêche de moins de douze mètres sous pavillon français ainsi que les conditions de qualification des opérateurs de communications qui assurent les transmissions des données associées
  • Arrêté du 7 juillet 2021 portant modification de l’arrêté du 24 juin 2021 fixant les prescriptions applicables aux équipements du système de surveillance des navires embarqués à bord des navires de pêche de moins de douze mètres sous pavillon français ainsi qu’aux opérateurs de communications qui assurent la transmission des données associées

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RGPD et étude d’impact : un logiciel pour vous servir !

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RGPD et étude d’impact : la CNIL met à jour le logiciel PIA

Pour mémoire, une analyse d’impact relative à la protection des données (AIPD) est un outil permettant d’effectuer un traitement de données personnelles conforme au règlement général sur la protection des données (RGPD).

Celle-ci est obligatoire lorsque le traitement est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées (collecte de données sensibles ou concernant des personnes vulnérables, surveillance systématique, etc.).

Pour accompagner les responsables de ces traitements et ainsi faciliter la conduite d’une analyse d’impact, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a mis à leur disposition le logiciel PIA.

Cet outil inclut :

  • des points juridiques permettant de garantir la licéité du traitement ;
  • des mesures protectrices des droits des personnes concernées ;
  • une base de connaissances accessible à tout moment.

Notez que ce logiciel vient de faire l’objet d’une mise à jour permettant notamment aux utilisateurs de personnaliser les informations de la base de connaissances et ainsi de donner aux entreprises la possibilité :

  • d’accéder à des informations spécifiques à leur activité ;
  • de créer des bases de connaissances dédiées à certains projets ;
  • d’ajouter des éléments permettant de décrire les pratiques organisationnelles, juridiques ou techniques spécifiques de l’entreprise.

Vous pouvez télécharger ce logiciel gratuitement ici.

Source : Actualité du site de la CNIL du 30 juin 2021

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Coronavirus (COVID-19) : que faut-il retenir des annonces du 12 juillet 2021 ?

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Coronavirus (COVID-19) : quelles sont les mesures annoncées ?

  • Concernant la vaccination

Pour accélérer la campagne de vaccination, le Gouvernement vient d’annoncer différentes mesures parmi lesquelles figure l’obligation, pour les personnels soignants et non-soignants (professionnels et bénévoles), au contact des personnes fragiles, de se faire vacciner.

Notez que pour s’assurer de son respect, des contrôles seront mis en place à partir du 15 septembre 2021.

D’autres actions vont également être menées, dont notamment :

  • l’organisation, à la rentrée scolaire, de campagnes de vaccination pour les collégiens, lycéens et étudiants ;
  • l’organisation, début septembre 2021, d’une campagne de rappel à destination des premiers Français vaccinés.

Les tests PCR vont, en outre, devenir payants à l’automne 2021, sauf lorsqu’ils seront réalisés sur prescription médicale.

  • Concernant le pass sanitaire

Pour mémoire, le pass sanitaire est un dispositif de lutte contre le coronavirus (COVID-19), qui consiste en la conservation, par les personnes concernées, de certains justificatifs pour permettre l’accès à certains lieux accueillant du public :

  • les résultats négatifs à un test de dépistage ;
  • l’attestation de vaccination (dans le cadre d’un schéma vaccinal complet) ;
  • l’attestation de rétablissement à la COVID-19.

Le pass sanitaire est étendu à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes à compter du 21 juillet 2021, ainsi qu’aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, voyages en avion, train et car pour les trajets de longue distance, à partir du mois d’août 2021.

  • Concernant l’Outre-mer

Notez également que l’état d’urgence devrait être déclaré en Martinique et à la Réunion ce mardi 13 juillet 2021 et qu’un couvre-feu devrait également y être instauré.

Sources :

  • Communiqué de presse du Gouvernement du 12 juillet 2021
  • Allocution du Président du 12 juillet 2021

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Voitures autonomes : le code de la route continue de s’adapter

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Voitures autonomes : quelles sont les nouveautés ?

Afin de prévoir l’arrivée des voitures autonomes dans la circulation, un régime de responsabilité pénale à été mis en place en avril 2021 pour assurer la sécurité des usagers de la route.

Certaines précisions viennent d’être apportées concernant les différents degrés d’automatisation, permettant ainsi de déterminer les règles applicables en fonction du véhicule utilisé :

  • véhicule partiellement automatisé : nécessite une reprise en main du conducteur en cas de défaillance du système ou pour faire face aux aléas de la circulation ;
  • véhicule hautement automatisé : nécessite une reprise en main du conducteur uniquement pour les manœuvres non prévues par le système ;
  • véhicule totalement automatisé : aucune reprise en main n’est en principe nécessaire.

Ainsi, lorsque le véhicule est partiellement ou hautement automatisé, le conducteur a l’obligation de se tenir constamment prêt à reprendre la main, sans délai, lorsque le système lui demande, ainsi que pour les manœuvres suivantes :

  • obtempérer lorsqu’un gendarme ou un policier lui demande de s’arrêter ;
  • respecter les indications données par les agents réglant la circulation ;
  • faciliter le passage d’un véhicule d’intérêt général ;
  • céder le passage à un véhicule prioritaire.

Le conducteur ne respectant pas ces obligations peut être condamné au paiement d’une amende de 75 €, ou 150 € en cas de récidive.

Par ailleurs, une liste des mentions contenues dans les conditions d’utilisation fournies par le constructeur a été ajoutée (les fonctionnalités du véhicule, les modalités de demande de reprise en main, etc.), ainsi qu’une obligation de délivrer l’enregistrement des données d’état de délégation de conduite lors de la contestation d’une contravention.

Enfin, des précisions ont également été apportées concernant les systèmes de transport routier automatisés pour qu’ils puissent être mis en circulation dès septembre 2022, prévoyant notamment :

  • leurs conditions d’utilisation ;
  • les modalités de démonstration de leur sécurité ;
  • leurs modalités de mise en service ;
  • leurs conditions d’exploitation et de modification ;
  • le fonctionnement et les missions des organismes agréés destinés à rendre des avis sur la sécurité des systèmes ;
  • les sanctions appliquées aux personnes en état d’ivresse intervenant à distance sur le véhicule.

Sources :

  • Décret n° 2021-873 du 29 juin 2021 portant application de l’ordonnance n° 2021-443 du 14 avril 2021 relative au régime de responsabilité pénale applicable en cas de circulation d’un véhicule à délégation de conduite et à ses conditions d’utilisation
  • Communiqué de presse du Ministère de la transition écologique du 1er juillet 2021

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Professionnels de la construction : des « solutions d’effet équivalent »

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Professionnels de la construction : c’est quoi des « solutions d’effet équivalent » ?

Depuis 2020, le gouvernement encourage fortement les constructeurs à recourir à des « solutions d’effet équivalent », ce qui nécessite de respecter la procédure suivante :

  • avant le début des travaux, le constructeur doit obtenir d’un organisme indépendant une attestation du caractère équivalent aux résultats attendus de la solution qu’il propose ;
  • après la fin des travaux, il doit obtenir une attestation, délivrée par un contrôleur technique qui n’a aucun lien avec l’organisme indépendant, confirmant la bonne mise en œuvre de la solution proposée.

Notez que lorsque la « solution d’effet équivalent » n’est pas respectée, une amende de 1 500 € peut être prononcée.

Cette procédure est définitivement reconnue au niveau réglementaire.

Notez qu’un arrêté ministériel est encore attendu pour fixer les mesures relatives à la certification des organismes tiers qui délivrent l’attestation de fin de travaux.

Source : Décret n° 2021-872 du 30 juin 2021 recodifiant la partie réglementaire du livre Ier du code de la construction et de l’habitation et fixant les conditions de mise en œuvre des solutions d’effet équivalent

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Accès aux médicaments non encore commercialisés : c’est simple ?

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Un accès aux médicaments non encore commercialisés facilité

Jusqu’à présent, 6 mécanismes différents coexistaient pour permettre aux patients atteints d’une maladie grave ou rare d’accéder à des médicaments non encore commercialisés.

Le gouvernement a décidé de simplifier et d’unifier ces mécanismes pour permettre aux patients d’avoir le plus rapidement possible accès aux médicaments présumés innovants et aux thérapeutiques qui leur sont indispensables.

Voici les nouveautés à retenir :

  • les étapes de la procédure sont raccourcies ;
  • dans un délai de 3 mois à compter de la recevabilité du dossier, le laboratoire sait désormais si son produit obtient une autorisation d’accès précoce ; il doit ensuite le mettre à disposition des patients dans un délai de 2 mois ;
  • création d’un recueil obligatoire de données observationnelles pour renforcer les connaissances sur le médicament utilisé et s’assurer de son intérêt pour les malades ;
  • mise en place d’un guichet unique, via le portail SESAME, pour rendre plus fluides les étapes de la procédure d’accès aux soins pour les patients.

Source :

  • Décret n° 2021-869 du 30 juin 2021 relatif aux autorisations d’accès précoce et compassionnel de certains médicaments
  • https://ansm.sante.fr/actualites/reforme-de-lacces-derogatoire-aux-medicaments-renforcer-lacces-aux-traitements-innovants-pour-les-patients-en-impasse-therapeutique

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