Notification d’une proposition de rectification par voie dématérialisée : possible ?

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Un couple fait l’objet d’un contrôle fiscal à l’issue duquel l’administration lui adresse, par voie dématérialisée, une proposition de rectification. Une notification irrégulière estime le couple pour qui l’envoi d’un recommandé avec accusé de réception était obligatoire. Une possibilité, mais pas une obligation, conteste l’administration. Qu’en pense le juge ?

Contrôle fiscal : à garanties égales, régularité égale

À l’issue des opérations de contrôle fiscal, si l’administration souhaite rehausser le montant de votre impôt, elle doit vous adresser une proposition de rectification.

Cette proposition est, le plus souvent, transmise par courrier recommandé avec avis de réception, dans le but notamment de démontrer que les rectifications envisagées ont été portées à votre connaissance et de justifier la date à laquelle le courrier vous est parvenu.

C’est sur ce point qu’un couple a tenté de jouer avec l’administration… mais a perdu !

Pour la petite histoire, à l’issue d’un contrôle fiscal, l’administration réclame à un couple un supplément d’impôt, qu’il refuse de payer.

« Procédure irrégulière ! », estime le couple : il n’a pas reçu de proposition de rectification par courrier recommandé avec avis de réception comme la loi l’impose.

« Procédure régulière ! », conteste l’administration qui rappelle qu’une proposition de rectification a été adressée au couple par voie dématérialisée, par le biais d’un lien vers une application d’échange de fichiers sécurisé, communiqué dans un e-mail envoyé à l’adresse électronique que le couple avait fournie à l’administration.

Et pour preuve, l’administration produit une capture d’écran du rapport généré par cette application, indiquant la date d’émission du mail, la date de téléchargement du mail par le couple et la mention selon laquelle le fichier PDF contenant la proposition de rectification a été mis à disposition du couple.

« Insuffisant ! », conteste le couple qui rappelle que la proposition de rectification aurait dû lui être transmise par voie postale, sous pli fermé en recommandé avec accusé de réception, unique moyen de prouver que les rectifications envisagées ont été portées à sa connaissance et à quelle date la proposition de rectification lui a été parvenue.

« Procédure régulière ! », tranche le juge : si l’envoi de la proposition de rectification par lettre recommandée avec accusé de réception est dans la pratique le choix de l’administration, pour autant, rien ne la prive d’utiliser d’autres voies dès lors que celle choisie permet de justifier que la proposition de rectification a bel et bien été notifiée au couple par des modes de preuve offrant des garanties équivalentes.

Ce qui est le cas ici, constate le juge à la lecture du rapport généré par l’application, qui présente des garanties équivalentes à celles d’un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception, en ce qui concerne tant la date de la notification de la proposition de rectification et de la connaissance qu’en avait le couple, que la confidentialité de la transmission de ce document.

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Valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles en 2023 pour les terres agricoles d’au moins 70 ares, libres à la vente

Les prix retenus sont ceux des terres agricoles, parcelles ou exploitations entières, non bâties, et destinées à conserver, au moment de la transaction, leur vocation agricole.

Les prix s’appliquent aux terres libres de tout bail ou dont le bail est résilié dans l’acte de vente, d’une superficie supérieure ou égale à 70 ares.

La valeur dominante correspond au prix le plus souvent pratiqué tel qu’il a pu être constaté ou estimé.

Les valeurs maximum ou minimum correspondent respectivement aux prix pratiqués pour les terres les plus chères et les moins chères, compte tenu des conditions locales du marché. Les prix de vente retenus s’entendent hors taxes et frais d’acte non compris.

 

(euros courants à l’hectare)

Terres labourables et prairies naturelles

Régions départements (petites) régions agricoles

2023

Dominante

Minimum *

Maximum **

Auvergne Rhône Alpes

 

 

 

  • Ain

 

 

 

Bresse

3 020

1 000

17 460

Bugey

ND

ND

ND

Vallée de la Saône, Dombes

4 250

1 000

14 600

Pays de Gex, Haut Bugey

ND

ND

ND

  • Allier

 

 

 

Bocage Bourbonnais

3 540

1 590

5 930

Val d’Allier

6 030

1 220

11 490

Montagne et Combraille Bourbonnaise

3 440

790

6 870

Sologne Bourbonnaise

4 120

1 310

7 560

  • Ardèche

 

 

 

Coiron, Bas Vivarais, Vallée du Rhône

4 590

660

30 000

Plateau, Montagne Ardéchoise

4 540

770

15 370

  • Cantal

 

 

 

Cantal, Sud Est Limousin, Artense

6 600

1 430

11 000

Massiac, Cezaillier-Margeride, Aubrac et Planeze

6 160

1 150

10 340

Chataigneraie, Bassin d’Aurillac

7 350

1 370

12 790

  • Drôme
 

 

 

Vercors et Diois

ND

ND

ND

Plaines Rhodaniennes, Tricastin

7 880

1 270

16 440

Valloire, Galaure et Herbasse

7 250

2 030

35 000

Baronnies

ND

ND

ND

  • Haute-Loire

 

 

 

Monts du Forez

3 040

900

6 940

Le Pyv en Basaltique, Mezen-Meygal

4 720

1 270

8 780

Brivadois, Cezallier, Margeride, Limagne

2 620

850

6 000

  • Haute-Savoie

 

 

 

Haute-Savoie

9 400

1 530

25 850

  • Isère

 

 

 

Bas Dauphine

4 270

1 310

10 000

Vallée du Gresivaudan, Vallée du Rhône

7 800

1 170

25 200

Préalpes, région Haute Alpine

3 810

600

13 200

  • Loire

 

 

 

Plaine du Forez et Roannais

4 840

1 350

13 030

Monts du Lyonnais et du Jarez

3 390

1 430

6 500

Monts du Forez, Madeleine, Pilat

2 640

840

7 610

  • Puy-de-Dôme

 

 

 

Dômes et périphérie, Cezallier, Artense

4 210

1 100

8 000

Livradois, Ambert, Forez, Plaine de la Dore

2 290

650

7 330

Limagne Viticole, Plaine de Lembron

5 410

1 370

12 580

Combraille, Combraille Bourbonnaise

2 780

780

6 320

Limagne Agricole

8 080

1 750

15 000

  • Rhône

 

 

 

Beaujolais Viticole

5 160

1 310

21 780

Monts du Lyonnais

3 340

980

10 830

Plateaux du Lyonnais

6 700

1 840

19 400

Vallée et Plaines Nord et Est de Lyon

6 740

1 590

30 990

  • Savoie

 

 

 

Beaufortin, Tarentaise, Maurienne

3 930

530

16 820

Savoie Est

5 980

740

15 990

Bourgogne-Franche-Comté

 

 

 

  • Côte-d’Or

 

 

 

Vingeanne, La Plaine

5 220

1 800

7 280

Val de Saône

3 300

1 400

5 600

Morvan, Auxois

2 320

920

4 020

Plateau et Vallée du Châtillonais

2 930

960

5 960

Côte et arrière côte viticole de Bourgogne

3 720

1 430

9 950

  • Doubs

 

 

 

Zone des plaines et des Basses vallées

2 230

1 050

7 470

Plateaux supérieurs et Montagnes

3 130

920

7 490

Plateaux moyens du Jura

3 190

1 280

5 500

  • Haute-Saône

 

 

 

Région Vosgienne et sous-vosgienne

2 380

1 000

4 770

Région des Plateaux

2 620

1 000

4 280

Plaine Grayloise

2 590

590

4 730

Vallée de l’Ognon et trouée de Belfort

2 920

1 730

8 470

  • Jura

 

 

 

Vignoble du Jura

2 520

990

8 110

Bresse

2 680

1 000

8 600

Deuxième Plateau

2 490

720

5 160

Haut Jura

2 340

720

6 930

Nord Jura

2 840

1 330

4 500

Sud Jura

1 980

740

3 590

  • Nièvre

 

 

 

Morvan

2 190

1 000

4 950

Nivernais Central

3 540

1 100

6 150

Entre Loire et Allier, Sologne Bourbonnaise

3 460

1 120

5 300

Bourgogne Nivernaise, Puisaye

3 060

1 000

6 940

  • Saône-et-Loire

 

 

 

Charollais, Brionnais

2 670

1 250

4 620

Bresse Chalonnaise

2 870

1 250

5 510

Mâconnais, Chalonnais

3 280

1 000

8 550

Bresse Louhannaise

2 400

990

5 070

Clunysois, Côte Chalonnaise

2 140

880

7 570

Sologne Bourbonnaise, Autunois, Morvan

2 050

930

4 380

  • Territoire de Belfort

 

 

 

  • Yonne

 

 

 

Terre Plaine, Morvan

2 540

760

9 420

Plateaux de Bourgogne

3 080

960

5 000

Puisaye

2 920

1 190

5 230

Vallées, Pays d’Othe

3 840

1 890

6 080

Sénonais, Gâtinais

4 130

1 240

7 750

Bretagne

 

 

 

  • Côtes-d’Armor

 

 

 

Littoral Breton Nord

6 920

2 690

14 430

Bretagne Centrale

5 260

2 110

8 100

Monts d’Arrée, Mené

4 740

1 860

7 500

Région du Sud-Ouest

5 260

1 830

8 770

  • Finistère

 

 

 

Littoral Breton Nord

8 030

2 570

15 000

Pourtour Rade de Brest, Pénéplaine Bretonne Nord

6 170

1 920

11 400

Bassin de Châteaulin

4 690

1 740

7 840

Pénéplaine Bretonne Sud

4 540

1 860

11 950

Monts d’Arrée

3 220

1 200

6 610

  • Ille-et-Vilaine

 

 

 

Région Centrale

5 880

2 770

8 570

Région de Fougères

6 770

2 270

11 900

Région de Saint-Malo

5 910

1 830

10 560

Bretagne Centrale

5 090

2 010

8 500

Pays de Redon

3 540

1 510

7 000

Polders et Marais du Nord

6 400

1 720

11 270

  • Morbihan

 

 

 

Bretagne Centrale

5 120

1 880

11 230

Région Nord

5 470

2 020

9 480

Région Centrale

4 550

1 820

9 890

Littoral Breton Sud

4 710

1 500

9 890

Centre-Val de Loire

 

 

 

  • Cher

 

 

 

Pays Fort et Sancerrois, Val de Loire

4 660

1 830

12 160

Vallée de Germigny

5 020

1 480

8 240

Boischaut, Marche

4 380

1 500

6 970

Sologne

5 780

2 250

13 280

Champagne Berrichonne

7 170

2 300

12 250

  • Eure-et-Loir

 

 

 

Thimerais-Drouais

8 720

3 700

19 950

Perche

7 930

3 540

13 590

Faux Perche

8 380

1 970

11 720

Beauce Dunoise

11 160

3 530

16 350

Beauce

9 770

2 910

16 390

  • Indre

 

 

 

Champagne Berrichonne

9 890

2 450

13 210

Boischaut du Nord

5 870

1 660

9 300

Boischaut du Sud

3 870

1 570

6 000

Brenne-Petite Brenne

4 990

1 670

9 800

  • Indre-et-Loire

 

 

 

Bassin de Savigné, Gâtine Tourangelle

3 920

1 530

7 600

Val de Loire, Amboise, Région viticole à l’Est de Tours

4 200

1 130

9 830

Champeigne, Plateau de Mettray

6 140

1 830

10 740

Région de Sainte Maure

6 110

2 070

9 500

Richelais

5 750

1 930

8 790

Gâtine de Loches et de Montresor

5 410

2 070

7 970

  • Loir-et-Cher

 

 

 

Perche, Gâtine, Vallée du Loir

4 650

2 060

8 640

Beauce

5 760

3 000

10 000

Sologne viticole, Vallée de la Loire

3 740

1 540

7 340

Plateaux Bocagers Touraine Méridionale

3 180

1 200

6 500

Grande Sologne, Champagne Berrichonne

4 940

1 800

10 170

  • Loiret

 

 

 

Orléanais

4 830

2 410

14 460

Gâtinais Pauvre (Est)

4 850

2 450

10 000

Gâtinais Riche (Ouest)

5 830

2 400

9 890

Beauce Riche

9 180

3 820

13 500

Val de Loire, Beauce de Patay

6 230

2 700

12 710

Puisaye, Sologne, Berry

4 820

1 880

10 000

Corse

 

 

 

  • Corse-du-Sud (1)

 

 

 

Littoral Corse

8 990

2 110

24 700

Coteaux Corses

6 430

1 670

32 610

Montagne Corse

3 750

320

23 590

  • Haute-Corse (1)

 

 

 

Littoral Corse

8 170

1 840

24 700

Coteaux Corses

6 430

1 670

32 610

Montagne Corse

3 750

320

23 590

Grand Est

 

 

 

  • Ardennes

 

 

 

Ardenne

5 420

2 400

31 520

Crêtes Préardennaises, Argonne

5 010

2 500

8 080

Champagne Crayeuse, Thiérache

8 290

3 320

15 130

  • Aube
 

 

 

Vignoble du Barrois

6 220

2 000

25 000

Champagne Crayeuse, Nogentais

12 290

3 640

19 520

Champagne Humide, Plaine de Brienne

6 780

2 480

12 800

Plaine de Troyes, Pays d’Othe

13 350

2 450

17 730

  • Bas-Rhin

 

 

 

Plaine du Rhin

8 300

2 560

16 010

Ried

6 210

1 610

21 020

Région sous Vosgienne

5 830

2 890

11 900

Plateau Lorrain Nord

3 990

2 320

14 180

Montagne Vosgienne

4 260

2 320

9 510

  • Haut-Rhin

 

 

 

Hardt, Ochsenfeld, Ried, Plaine du Rhin

6 560

3 360

11 000

Sundgau

7 560

4 020

14 510

Collines sous Vosgiennes

8 450

3 680

19 450

Montagne Vosgienne

4 150

1 500

9 910

Jura

7 500

4 880

13 380

Plaine du Rhin

7 480

4 500

15 850

  • Haute-Marne

 

 

 

Bassigny, Vingeanne

3 220

1 560

6 380

Plateau Langrois

2 790

1 030

7 030

Nord-Est, Haut Marnais

4 120

1 500

10 260

  • Marne

 

 

 

Pays Rémois

19 700

8 000

46 660

Champagne Crayeuse

13 560

5 000

18 000

Vignoble

ND

ND

ND

Vallée de la Marne

13 030

3 610

17 970

Tardenois

8 090

4 000

16 000

Brie Champenoise

9 540

4 450

13 130

Champagne Humide, Argonne, Perthois

6 080

2 540

15 700

  • Meurthe-et-Moselle

 

 

 

Plateau Lorrain, La Haye, Montagne Vosgienne, Côtes de Meuse

4 490

2 010

8 500

Pays Haut Lorrain, Woëvre

5 420

1 700

11 880

  • Meuse

 

 

 

Barrois

4 930

2 010

9 000

Argonne

5 120

2 930

6 950

Woëvre, Pays de Montmédy

5 300

3 000

7 920

  • Moselle

 

 

 

Warndt, Montagne Vosgienne, Plateau Lorrain Nord

5 340

2 000

9 840

Vallée de la Moselle, Plateau Lorrain Sud, Pays Haut Lorrain

6 520

2 200

10 800

  • Vosges

 

 

 

Plateau Lorrain

3 770

1 640

5 990

Montagne Vosgienne, Voge

3 420

1 500

10 000

La Haye, Chatenois, Côte de Meuse, Barrois

3 360

1 480

4 700

Hauts-de-France

 

 

 

  • Aisne

 

 

 

Saint-Quentinois et Laonnois, Champagne

12 310

3 670

20 000

Tardenois et Brie

9 150

2 590

15 700

Soissonnais, Valois

8 570

3 520

15 800

Thiérache

8 050

3 580

16 670

  • Nord

 

 

 

Flandre Intérieure, Flandre Maritime

14 890

4 810

36 610

Région de Lille, Pévèle

16 290

3 800

29 340

Plaine de la Scarpe

11 850

3 000

29 000

Hainaut

13 330

3 570

31 400

Thiérache

9 460

3 000

16 150

Plaine de la Lys

16 490

3 790

47 940

Cambraisis

12 140

4 580

23 840

  • Oise

 

 

 

Plateau Picard

9 630

3 250

17 370

Noyonnais, Soissonnais

7 260

3 000

12 580

Valois et Multien

10 340

3 860

20 420

Pays de Bray

7 540

3 510

16 940

Vexin, Pays de Thelle, Clermontois

8 220

3 840

20 000

  • Pas-de-Calais

 

 

 

Boulonnais

11 000

4 510

22 550

Haut Pays d’Artois

16 620

5 270

19 150

Ternois

11 260

4 820

24 840

Pays de Montreuil, Bas Champs Picards

10 690

4 000

25 620

Artois

14 130

5 000

30 000

Wateringues, Collines Guinoises

15 700

5 500

29 580

Pays d’Aire, Plaine de la Lys, Béthunois

12 990

4 180

23 060

  • Somme

 

 

 

Santerre

11 120

4 800

23 520

Ponthieu

9 700

4 660

1 170

Vimeu, Marquenterre

8 350

4 040

16 000

Plateau Picard

10 550

4 010

17 980

Ile-de-France

 

 

 

  • Seine-et-Marne

 

 

 

Périurbain et Vallée

8 340

3 090

20 050

Zone Sud

6 340

2 940

15 170

Zone Nord

8 440

4 080

18 910

  • Yvelines

7 420

3 310

16 500

  • Essonne

9 080

2 500

17 550

  • Val d’Oise

8 210

4 000

19 470

Normandie

 

 

 

  • Calvados

 

 

 

Bessin

8 470

3 490

14 840

Bocage

7 600

2 930

12 820

Pays d’Auge Nord

9 820

4 160

20 510

Plaine de Caen Nord

13 310

6 570

21 590

Pays d’Auge Sud

9 390

4 630

14 820

Plaine de Caen Sud

10 680

4 750

16 750

  • Eure

 

 

 

Lieuvin, Pays d’Auge

9 350

3 800

17 090

Plateau d’Evreux Saint-André

7 970

3 190

17 810

Pays d’Ouche, Perche

8 700

4 280

20 720

Vexin Normand, Vexin Bossu

8 240

4 000

22 290

Roumois, Neubourg, Marais Vernier

10 400

5 500

18 190

Entre Madrie et Lyons

10 800

4 020

25 880

  • Manche

 

 

 

La Hague, Bocage de Valognes

6 350

3 120

10 420

Val de Saire

6 970

3 170

10 530

Cotentin

7 120

3 410

12 000

Bocage de Coutances et de Saint-Lô

7 560

3 100

11 660

Avranchin

9 090

4 000

13 000

Le Mortainais

8 200

2 900

13 370

  • Orne

 

 

 

Perche Ornais

7 210

3 060

13 790

Pays d’Ouche

7 620

3 660

13 000

Bocage Ornais

6 080

2 510

11 600

Plaines d’Alençon et d’Argentan

8 530

3 910

15 020

Pays d’Auge, Merlerault

8 110

4 010

13 790

  • Seine-Maritime

 

 

 

Pays de Caux

11 970

4 500

20 260

Petit Caux, Entre Bray et Picardie

10 700

4 110

18 010

Entre Caux et Vexin

10 620

7 490

17 580

Pays de Bray

8 470

4 990

16 100

Vallée de la Seine

9 200

4 110

18 550

Nouvelle-Aquitaine

 

 

 

  • Charente

 

 

 

Montmorelien

5 150

1 620

8 000

Angoumois-Ruffecois

4 960

1 890

7 880

Cognaçais

6 940

2 310

13 540

Confolentais, Brandes

3 260

1 510

6 800

  • Charente-Maritime

 

 

 

Marais

3 400

1 100

7 560

Aunis

4 960

1 900

11 000

Saintonge Agricole

6 060

2 380

9 300

Saintonge Viticole

6 160

2 000

10 000

Double Saintongeaise

4 000

1 260

9 010

  • Corrèze

 

 

 

Artense, Plateau de Millevaches

2 460

800

6 880

Haut Limousin

4 220

1 250

7 500

Causses, Bas Pays de Brive

4 480

1 370

8 470

Xaintrie, Cantal, Plateau Sud Est

3 250

910

8 510

  • Creuse

 

 

 

Combraille Bourbonnaise

2 830

1 010

4 980

Marche

2 970

970

4 700

Bas Berry

2 700

1 110

4 420

Plateau de Millevaches, Haut Limousin

1 920

750

5 040

  • Deux-Sèvres

 

 

 

Plateau Mellois, Entre Plaine et Gâtine

3 570

1 500

7 000

Plaine de Thouars

3 070

1 330

5 370

Plaine de la Mothe Lezay

4 070

1 960

7 000

Gâtine

3 320

1 700

7 000

Plaine de Niort Brioux

4 030

1 570

6 500

Bocage

2 820

1 500

4 800

Marais Poitevin Mouillé

2 910

1 210

5 220

  • Dordogne
 

 

 

Riberaçois

5 490

1 400

18 400

Bergeraçois

6 150

1 870

31 860

Périgord Blanc

5 160

1 310

27 660

Périgord Noir, Causses

6 500

1 440

21 110

Double Périgourdine, Landais

6 170

1 230

29 350

Nontronnais

4 700

1 310

18 220

  • Gironde

 

 

 

Forêt et Landes Girondines

9 430

920

25 270

Bas Médoc

4 890

940

12 520

Médoc, Libournais, Grâves

5 680

1 270

26 500

Bazadais

6 920

2 130

15 980

Entre deux Mers viticole

8 630

1 600

22 720

Blayais et Double

5 190

1 310

12 670

  • Haute-Vienne

 

 

 

Marche

2 930

1 180

4 380

Plateau de Millevaches, Haut Limousin

3 490

1 200

6 410

  • Landes

 

 

 

Marensin et Forêt Landaise

8 070

1 260

16 000

Chalosse et Gaves

8 270

1 590

15 000

Marsan et Armagnac

8 440

2 510

15 340

  • Lot-et-Garonne

 

 

 

Coteaux Nord, Duras, Périgord

7 550

2 580

15 000

Coteaux Bordure Landes, Grandes Landes

8 160

2 040

23 530

Plaines de la Garonne et du Lot

11 120

3 230

19 690

Coteaux Sud Garonne

8 430

3 060

14 780

Pays de Serres, Causses

7 580

2 190

15 000

  • Pyrénées-Atlantiques

 

 

 

Coteaux Basques

6 080

1 820

12 600

Coteaux du Béarn

9 750

2 610

19 220

Montagnes

4 380

1 000

10 520

Vallées et Coteaux des Gaves

9 110

2 550

21 160

Côte Basque

ND

ND

ND

  • Vienne

 

 

 

Plaine du Loudun, Châtellerault

5 500

1 880

8 820

Terres Rouges à Châtaigniers

6 260

1 940

8 660

Brandes et Confins Granitiques

4 280

1 520

8000

Plaine de Thouars, Saumurois

5 680

1 570

8 000

Gâtine

4 610

1 770

8 160

Occitanie

 

 

 

  • Ariège

 

 

 

Plaine de l’Ariège

7 570

1 590

13 920

Coteaux de l’Ariège

5 050

2 070

10 560

Région sous Pyrénéenne

4 700

1 390

17 650

Région Pyrénéenne

4 570

1 440

16 800

  • Aude

 

 

 

Montagne noire, Lauragais, Région viticole

5 730

980

18 820

Razès, Pays de Sault

5 470

770

15 680

Narbonnais

6 230

1 560

18 600

  • Aveyron
 

 

 

Ségala

7 250

2 730

12 470

Bas Quercy

ND

ND

ND

Levezou, Grands Causses, Monts de Lacaune

6 210

1 520

14 100

Nord Aveyron

6 870

1 850

12 000

  • Gard

 

 

 

Cévennes et Causses

10 910

1 000

59 230

Soubergues et Garrigues

9 840

2 700

30 280

Vallée du Rhône

11 790

4 390

28 470

Plaine viticole

15 560

5 830

33 570

  • Gers

 

 

 

Haut-Armagnac, Lomagne

7 100

2 570

10 740

Tenareze

6 000

2 660

10 000

Astarac

8 000

2 460

11 490

Vic Bilh, Rivière Basse

6 520

2 270

11 070

Bas Armagnac

5 950

2 190

9 730

Coteaux du Gers

8 390

3 730

10 680

  • Haute-Garonne

 

 

 

Coteaux du Gers

7 830

3 330

15 230

Coteaux de Gascogne, Volvestre

6 220

2 240

11 110

Les Vallées

8 470

4 680

17 770

Lauragais

9 520

3 800

15 550

La Rivière, Pyrénées Centrales

5 200

1 690

13 240

  • Hautes-Pyrénées

 

 

 

Haute Vallée de l’Adour et Coteaux

8 160

3 000

13 580

Montagne et Coteaux de Bigorre

6 710

1 950

11 360

  • Hérault

 

 

 

Sommail, Espinouse, Larzac

4 240

1 100

29 220

Soubergues

10 370

850

40 360

Garrigues

13 210

1 880

46 540

Minervois

4 980

740

13 490

Littoral Languedocien, Plaine viticole

13 540

2 990

41 700

  • Lot

 

 

 

Quercy Blanc, Causses

5 810

1 550

13 710

Limargue, Ségala

6 020

2 160

13 970

Bouriane, Vallées du Lot et de la Dordogne

ND

ND

ND

  • Lozère

 

 

 

Margeride, Aubrac

5 480

690

9 350

Cévennes, Causses

4 370

640

19 300

  • Pyrénées-Orientales

 

 

 

Plaine du Roussillon, Cru Banyuls

13 500

2 220

38 580

Vallespir et Albères

5 280

810

24 230

Conflent, Cerdagne, Capcir, Fenouillèdes

6 380

880

32 210

Corbières du Roussillon

5 470

630

23 580

  • Tarn

 

 

 

Gaillacois

6 300

2 420

10 870

Tarn croissant Nord Est

5 350

1 540

9 450

Tarn Centre Sud

7 250

2 480

14 800

  • Tarn-et-Garonne

 

 

 

Bas Quercy de Montpezat, Pays de Serres

6 980

2 460

14 150

Coteaux du Gers, Lomagne

7 420

2 970

10 680

Vallées et Terrasses, Rouergue

8 830

3 120

15 470

Causses du Quercy, Rouergue

5 430

1 700

10 000

Bas Quercy de Montclars et Lauragais

6 660

2 670

14 000

Pays de la Loire

 

 

 

  • Loire-Atlantique

 

 

 

Pays de Châteaubriant

3 320

1 600

11 550

Estuaire de la Loire, Région Nantaise

2 520

780

8 700

Nord-Ouest Loire Atlantique

2 410

860

8 620

Pays de Sèvres et Maine

3 330

1 070

16 460

Pays de Retz

3 130

910

12 910

Bocage Angevin

2 850

1 200

12 910

Marais Breton et Bas Bocage

2 450

1 000

6 830

  • Maine-et-Loire

 

 

 

Vallée de la Loire

4 050

1 280

15 760

Beaugeois

3 420

1 130

9 490

Saumurois

3 880

1 450

9 380

Bocage Angevin

3 940

1 520

9 550

Les Mauges

2 830

1 250

11 090

Le Layon

3 620

1 390

10 620

  • Mayenne

 

 

 

Région d’Embouche de l’Erve

5 610

2 230

7 210

Région de Polyculture de Laval

5 470

2 700

14 070

Bocage Angevin

6 080

3 380

9 470

Zone d’Elevage

6 700

2 330

11 000

  • Sarthe

 

 

 

Perche

5 160

1 570

9 910

Champagne Mancelle, Saosnois

5 620

500

9 980

Sarthe Sud

4 060

1 300

11 920

Plaine d’Alençon, Bocage des Alpes Mancelles

4 800

1 750

15 020

Plateau Calaisien

3 460

1 150

9 450

Région Mancelle, Bellinois

4 840

1 480

16 930

Vallée de la Sarthe Nord

4 790

1 060

13 840

  • Vendée

 

 

 

Marais Breton

2 770

820

13 710

Bas Bocage

2 690

1 070

12 100

Marais Poitevin

3 500

1 160

7 590

Plaine Vendéenne

3 520

1 200

5 290

Haut Bocage

2 200

1 150

5 640

Provence-Alpes-Côte d’Azur

 

 

 

  • Alpes-de-Haute-Provence

 

 

 

Plateau de Valensole

5 610

2 720

13 050

Sisteronnais, Montagne de Haute Provence

8 550

1 800

35 220

Plateau de Forcalquier

6 180

2 830

24 280

Val de Durance

8 880

5 160

15 590

  • Hautes-Alpes

 

 

 

Est Hautes-Alpes

8 830

1 780

26 830

Ouest Hautes-Alpes

10 460

2 210

25 500

  • Alpes-Maritimes
 

 

 

Coteaux Niçois

ND

ND

ND

Littoral Niçois

ND

ND

ND

Alpes Niçoises

ND

ND

ND

  • Bouches-du-Rhône

 

 

 

Camargue, Crau, Littoral de Provence

14 780

5 220

53 850

Basse Vallée de la Durance

7 260

2 130

17 000

Comtat

18430

5 450

35 320

Coteaux de Provence

16 640

5 590

44 460

  • Var

 

 

 

Maures et Esterel

22 680

7 660

42 830

Régions Fruitières de Solliès-Pont et de Fréjus

31 610

3 210

80 790

Montagne de Haute Provence

6 090

2 250

17 030

Coteaux de Provence

15 070

3 240

35 480

Littoral de Provence

ND

ND

ND

  • Vaucluse

 

 

 

Haut Vaucluse

16 040

4 860

51 400

Monts du Ventoux, de Vaucluse et du Lubéron

14 240

3 840

43 380

Plateaux de Saint-Christol

ND

ND

ND

Basses Vallée de la Durance

12 800

5 220

25 530

Comtat

17 310

7 000

45 000

* Minimum : 95 % des prix sont supérieurs à ce seuil
** Maximum : 5 % des prix sont supérieurs à ce seuil

Source : 

Titres de transport à l’unité = remboursé ?

titres-de-transport-a-l’unite-=-rembourse-?

Soucieux de limiter ses déplacements en voiture, un salarié décide qu’à la rentrée, il prendra les transports en commun pour se rendre au travail.

Il achète donc un carnet de 10 tickets de transport lui permettant de se déplacer au fil de ses besoins, notamment professionnels.

Au titre de la participation patronale obligatoire, le salarié adresse une demande de remboursement à son employeur, à hauteur de 50 % du coût total de son achat.

Mais son employeur refuse au motif que les achats de tickets à l’unité ne sont pas couverts par cette obligation de participation.

L’employeur peut-il ainsi refuser le remboursement de titres de transport achetés à l’unité par le salarié ?

La bonne réponse est…
Oui

La prise en charge patronale obligatoire des frais de transports en commun est conditionnée par l’achat de titres de transport hebdomadaires, mensuels ou annuels. Ainsi, les titres de transports achetés à l’unité ne sont pas couverts par cette obligation de participation. Légalement, l’employeur peut donc tout à fait refuser de les rembourser.

Professions libérales réglementées : focus sur les professionnels du droit 

professions-liberales-reglementees-:-focus-sur-les-professionnels-du-droit 

Pour rappel, la réforme des sociétés des professions libérales est entrée en vigueur le 1er septembre 2024. Dans ce cadre, plusieurs textes précisent l’exercice en société des avocats, des notaires, des avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation, des commissaires de justice et des greffiers. Faisons le point.

Professionnels du droit : un an pour se mettre dans le rang !

Pour rappel, les professions libérales réglementées sont, depuis le 1er septembre 2024, réparties en 3 groupes :

  • les professions de santé ;
  • les professions juridiques ou judiciaires ;
  • les professions techniques et du cadre de vie réunissant les autres professions libérales réglementées.

Concernant les professions réglementées du droit, le Gouvernement a publié des textes, entrés en vigueur le 1er septembre 2024 également, qui, en reprenant les règles déjà applicables en la matière, apportent un certain nombre de nouveautés.

Sont concernés :

Les sociétés d’exercice de ces professions ont un an pour se mettre en conformité avec les nouvelles règles, à l’exception des obligations de remontées de certaines informations pesant sur elles au profit de l’administration et de leur ordre ou conseil. Ces dernières sont, en effet, d’application immédiate.

Concrètement, l’ensemble de ces textes vient modifier certains aspects du fonctionnement même de la société permettant l’exercice d’une activité.

À titre d’exemple, pour les avocats, sont concernées les sociétés civiles professionnelles (SCP), les sociétés en participation (SEP), les sociétés d’exercice libéral (SEL) et les sociétés de participation financières de profession libérale (SPFPL) mono-professionnelles auxquelles sont apportées des précisions ou des modifications, notamment, en matière de détention du capital ou encore de majorités pour les prises de décision.

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Micro-entrepreneur : opter avant le 30 septembre 2024 ?

micro-entrepreneur-:-opter-avant-le-30-septembre-2024 ?

L’option pour le versement forfaitaire libératoire (VFL) libère les micro-entrepreneurs de l’impôt sur le revenu du au titre du chiffre d’affaires réalisé par leur micro-entreprise. Cette option doit être exercée avant le 30 septembre pour une application l’année suivante. Dernière ligne droite pour bénéficier du VFL en 2025…

Dernière ligne droite pour opter pour le versement libératoire !

Pour rappel, les micro-entrepreneurs ont l’obligation de déclarer leur chiffre d’affaires soit mensuellement soit trimestriellement et de payer, selon la même périodicité, les cotisations sociales correspondantes : c’est ce qu’on appelle le régime micro-social.

Côté fiscalité, le chiffre d’affaires réalisé par un micro-entrepreneur au cours d’une année doit être déclaré l’année suivante au moment de la campagne de déclaration de revenus, sur la déclaration d’impôt sur le revenu du micro-entrepreneur dans la catégorie micro-BIC ou micro-BNC.

Ce chiffre d’affaires est ensuite, après application d’un abattement dont le montant varie en fonction de la nature de l’activité exercée, soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Toutefois, notez qu’en votre qualité de micro-entrepreneur soumis au régime micro-BIC ou micro-BNC vous pouvez, toutes conditions par ailleurs remplies, opter pour le versement forfaitaire libératoire (VFL) de l’impôt sur le revenu.

Ce dispositif permet de payer l’impôt sur les revenus de la micro-entreprise directement à l’Urssaf, au même moment que les cotisations sociales. Dans ce cadre, les versements d’impôt sur le revenu sont effectués tout au long de l’année, au fur et à mesure des encaissements du chiffre d’affaires.

Cette modalité de paiement ne donne pas lieu à une régularisation en fin d’année et libère le micro-entrepreneur du paiement de l’impôt sur le revenu au titre du chiffre d’affaires de sa micro-entreprise, l’année suivante, par application du barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Pour bénéficier du VFL, le micro-entrepreneur doit en faire la demande expresse auprès de l’Urssaf avant le 30 septembre, pour une application l’année suivante.

Vous avez donc jusqu’au 30 septembre 2024 au plus tard pour opter pour le versement forfaitaire libératoire pour votre chiffre d’affaires réalisé à compter du 1er janvier 2025.

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Transport de marchandises : la numérisation en route !

transport-de-marchandises-:-la-numerisation-en-route !

La majorité des documents de transport de marchandises au sein de l’Union européenne (UE) sont au format papier. Mais tout cela va changer ! Focus sur les nouveautés issues d’un règlement européen applicable au 21 août 2024…

Numérisation : stop au papier dans le transport de marchandises !

L’Union européenne (UE) a publié un règlement visant à numériser les documents des transporteurs de marchandises afin de réduire les procédures administratives, de faciliter les contrôles et de réduire les coûts.

Ce règlement va notamment imposer aux États membres et à leurs autorités administratives d’accepter les informations réglementaires relatives au transport de marchandises sous forme numérique, tout en garantissant leur confidentialité.

Notez que ces informations réglementaires sont traitées par des plateformes eFTI (electronic Freigh Transport Information) certifiées et interopérables ou par un prestataire de service eFTI certifié, qui garantissent un traitement, une sécurisation et un stockage des données adapté.

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Prêt avance mutation à taux zéro : on en sait plus !

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La loi de finances pour 2024 a créé un prêt avance mutation à taux zéro, également appelé éco-PAM à taux zéro, qui permet de financer des travaux d’amélioration de la performance énergétique globale de logements, utilisés à titre de résidence principale, achevés depuis plus de 2 ans à la date de début d’exécution des travaux. Des précisions utiles viennent d’être apportées concernant ce nouveau prêt.

Prêt avance mutation à taux zéro : des caractéristiques précisées

Pour rappel, un prêt avance mutation à taux zéro, également appelé éco-PAM à taux zéro, permet de financer des travaux d’amélioration de la performance énergétique globale de logements, utilisés à titre de résidence principale, achevés depuis plus de 2 ans à la date de début d’exécution des travaux.

Ce dispositif est un emprunt hypothécaire accordé, sous conditions de ressources, par un établissement de crédit, une société de financement ou une société de tiers-financement ayant signé un partenariat avec l’État.

Créé par la loi de finances pour 2024, ce prêt ne porte pas intérêt. Plus précisément, les intérêts sont pris en charge par l’État au cours des 10 premières années du prêt.

L’utilisation en tant que résidence principale du logement concerné doit être effective au plus tard dans un délai de six mois suivant la date de clôture du prêt.

Notez que tant que le prêt avance mutation ne porte pas intérêt, un logement bénéficiant de celui-ci ne peut être :

  • ni transformé en locaux commerciaux ou professionnels ; ni affecté à la location ;
  • ni utilisé comme résidence secondaire.

Des précisions viennent d’être apportées concernant les modalités de mise en œuvre et d’attribution de ce prêt.

Caractéristiques du prêt

Ce prêt s’adresse aux ménages dont les plafonds de ressources n’excèdent pas certains montants.

Il doit présenter les caractéristiques suivantes :

  • il concerne les propriétaires occupant leur logement à titre de résidence principale ;
  • il vise à financer des travaux de rénovation énergétique ;
  • le logement doit être achevé depuis au moins 2 ans ;
  • le montant maximal de l’emprunt est de 50 000 € ;
  • l’État prend en charge les intérêts pendant 10 ans, puis un taux d’intérêt est fixé librement par l’établissement prêteur ;
  • l’emprunt s’appuie sur une garantie d’hypothèque réalisée sur la valeur du bien ;
  • les travaux doivent être réalisés dans un délai de 3 ans après l’attribution du prêt ;
  • le remboursement n’est exigible qu’à la vente du bien ou à sa transmission dans le cadre d’une succession.

Travaux éligibles

Le prêt avance mutation sert à financer plusieurs types de travaux de rénovation tels que :

  • des rénovations comprenant la réalisation d’au moins une action dans la liste suivante :
  • isolation thermique des toitures, isolation thermique des murs donnant sur l’extérieur, isolation thermique des parois vitrées et portes donnant sur l’extérieur, installation, régulation ou remplacement de systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire, installation d’équipements de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable, isolation des planchers bas ;
  • des rénovations globales combinant un ensemble de travaux et permettant d’atteindre une performance énergétique minimale ;
  • des travaux de réhabilitation des installations d’assainissement non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie.

Notez que les travaux doivent obligatoirement être réalisés par des entreprises labellisées RGE (Reconnu garant de l’environnement), à l’exception des travaux relatifs à un raccordement assainissement non collectif.

Le prêt avance mutation ne peut être cumulé avec l’éco-PTZ pour financer les mêmes postes de travaux. Pour utiliser les 2 prêts, il convient de distinguer les pièces justificatives pour chacun des prêts.

Enfin, l’emprunteur doit pouvoir justifier que l’ensemble des conditions requises pour bénéficier de ce prêt sont réunies par la production d’un certain nombre de pièces justificatives (disponibles ici).

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Améliorer la performance énergétique d’une copropriété : précisions sur le prêt à taux 0

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La loi de finances pour 2024 a créé une nouvelle catégorie d’éco-PTZ destinée à financer le reste à charge des travaux ayant bénéficié de l’aide “MaPrimeRénov’Copropriétés” (MPR Copro) distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) aux syndicats de copropriétaires. Des précisions utiles viennent d’être apportées sur ce nouveau prêt sans intérêt.

Une nouvelle catégorie d’éco-PTZ : précisions utiles

La loi de finances pour 2024 a créé une nouvelle catégorie d’éco-PTZ destinée à financer le reste à charge des travaux ayant bénéficié de l’aide “MaPrimeRénov’Copropriétés” (MPR Copro) distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) aux syndicats de copropriétaires.

Des précisions, applicables aux offres d’avances remboursables sans intérêt émises à compter du 1er avril 2024, viennent d’être apportées concernant ce nouvel éco-prêt.

Dans ce cadre, sont habilités à accorder ces avances remboursables sans intérêt les établissements de crédit, les sociétés de financement et les sociétés de tiers-financement ayant signé un partenariat avec l’État.

Les avances remboursables sans intérêt concernent les travaux permettant d’améliorer la performance énergétique d’ une copropriété et ayant ouvert droit à une aide accordée par l’Agence nationale de l’habitat.

Le montant de l’avance remboursable sans intérêt ne peut excéder la différence entre :

  • d’une part, le montant toutes taxes comprises des dépenses qui peuvent donner lieu à l’aide de l’Agence nationale de l’habitat ; et
  • d’autre part, le montant de l’aide pour des travaux d’amélioration des performances énergétiques des copropriétés accordée au syndicat de copropriétaires au titre de ces dépenses.

Le montant de l’avance remboursable est retenu dans la limite du produit entre le plafond de 50 000 € et le nombre de logements détenus par des copropriétaires participant à l’avance remboursable.

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L’absence de visite de reprise cause-t-elle un préjudice nécessaire au salarié ?

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Toutes conditions remplies, l’employeur doit organiser une visite de reprise pour le salarié dont le contrat a été suspendu pour raison médicale. Dans le cas contraire, l’absence d’organisation d’une telle visite de reprise cause-t-elle un préjudice nécessaire au salarié ? Réponse du juge…

Retour d’un congé maternité sans visite médicale de reprise = préjudice indemnisable ?

Une salariée, assistante de direction, bénéficie d’un congé maternité, puis d’un congé parental.

À son retour, l’employeur n’organise pas la visite médicale de reprise avec le médecin du travail, alors même que celle-ci est prévue après un tel congé maternité.

Après avoir démissionné, la salariée demande au juge le versement de dommages – intérêts par son employeur : selon elle, l’absence de cette visite médicale de reprise cause, à elle seule, un dommage qu’il convient de réparer.

Ce que conteste l’employeur : si l’organisation d’une visite médicale constitue bien une obligation pour l’employeur au retour du congé maternité, ne pas organiser cette visite de reprise n’ouvre droit à indemnisation que si la salariée est en mesure de prouver qu’elle subit un préjudice. Ce qui n’est pas le cas ici…

Ce que confirme le juge, qui tranche en faveur de l’employeur : si chaque travailleur doit pouvoir bénéficier d’un suivi régulier de son état de santé, il ne dispose pas de droits subjectifs clairs, précis et inconditionnels en la matière.

Ainsi, en cas de non-respect par l’employeur de ses obligations relatives à l’organisation d’une visite de reprise, le salarié pourra obtenir réparation que s’il fait l’effort de prouver qu’il a bien subi un dommage du fait de cette carence.

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Catastrophes naturelles : indemnisation = travaux

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En 2023, une nouvelle réglementation est venue encadrer l’indemnisation des dégâts causés par les catastrophes naturelles issues des mouvements de terrain différentiels dus à la réhydratation des sols à l’issue des sécheresses. Des précisions viennent d’être apportées à ce propos…

Catastrophes naturelles liées aux sécheresses : travaux obligatoires !

De nouvelles précisions quant à la mise en œuvre de la garantie et de l’indemnisation des dommages causés par les mouvements de terrain différentiels viennent d’être apportées, applicables aux sinistres survenus depuis le 1er janvier 2024.

Avant toute chose, et ce depuis le 1er janvier 2024, il faut rappeler que l’indemnité doit être exclusivement utilisée pour la remise en état du bien selon les recommandations issues d’un rapport d’expertise. Une exception existe si le montant des travaux est supérieur à la valeur du bien avant le sinistre.

Voici les éléments de procédure dans la relation assureur/assuré à désormais prendre en compte :

  • le propriétaire assuré doit avoir nécessairement été informé par son assureur de l’obligation d’utilisation de l’indemnité pour la réalisation des travaux de remise en état ;
  • l’assureur peut nommer une entreprise responsable des travaux ; à défaut, l’assuré doit lui transmettre les factures justifiant de la réalisation des travaux de réparation ;
  • l’assureur peut mettre l’assuré en demeure (par lettre recommandée ou recommandé électronique) à son obligation d’utilisation de l’indemnité pour la remise en état du bien immobilier, si ce dernier n’a pas engagé les travaux dans un délai de 24 mois après accord sur l’indemnisation (possibilité d’une prorogation du délai de 12 mois sous condition) ;
  • à la réception des factures, l’assureur a 21 jours pour verser l’indemnisation ; à défaut de facture, l’assureur peut demander la restitution de l’acompte de l’indemnité déjà versé.

Notez que :

  • sont couverts par l’indemnisation tous les dommages qui affectent, ou pourraient évoluer défavorablement et affecter la solidité du bâti ou entraver l’usage normal des bâtiments ;
  • ne sont pas couverts par l’indemnisation les dommages survenus sur les constructions constitutives d’éléments annexes aux parties à usage d’habitation ou professionnel (les garages, les parkings, les terrasses, les murs, les clôtures extérieures, les serres, les terrains de jeux ou les piscines) et leurs éléments architecturaux connexes ; ces éléments sont néanmoins protégés quand ils font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert.

Enfin, sachez qu’en cas de vente du bien assuré, et si le vendeur dispose du rapport d’expertise, celui-ci doit informer l’acquéreur à propos des travaux à réaliser, indemnisés ou ouvrant droit à l’indemnisation. La liste des travaux indemnisés non réalisés doit être jointe à l’état des risques en annexe de la promesse de vente.

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