Expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » : quelles aides ?

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Focus sur les aides versées aux entreprises

Pour rappel, le gouvernement mène, depuis 2017, une expérimentation appelée « Territoires zéro chômeur de longue durée », dont l’objectif principal est de mettre en œuvre le droit à l’emploi pour les personnes les plus éloignées de l’emploi.

Initialement prévue pour durer 5 ans, le gouvernement est venu prolonger cette expérimentation, fin 2020, pour 5 années supplémentaires et l’a étendue à 50 nouveaux territoires (au lieu de 10).

Dans ce cadre, les territoires concernés peuvent établir des conventions avec des entreprises de l’économie sociale et solidaire, aussi appelées entreprises à but d’emploi (EBE), leur permettant d’embaucher en CDI des personnes privées durablement d’emploi, afin de réaliser des activités supplémentaires à celles déjà présentes sur le territoire, comme l’ouverture d’une recyclerie, d’un garage solidaire, etc.

Notez que les entreprises concernées peuvent embaucher des personnes volontaires :

  • privées durablement d’emploi depuis au moins 1 an, malgré l’accomplissement d’actes positifs de recherches d’emploi ;
  • et, domiciliées depuis au moins 6 mois dans un territoire participant à l’expérimentation.

Le recrutement de ces personnes ouvre droit, pour les entreprises, à une contribution au développement de l’emploi, pouvant être complétée par une contribution temporaire au démarrage et au développement.

La contribution au développement de l’emploi a pour but de prendre en charge une fraction de la rémunération de chaque équivalent temps plein recruté par l’entreprise.

Cette fraction est mise à jour chaque année de l’expérimentation par un avenant annuel et est déterminée en fonction de plusieurs critères, notamment :

  • la durée de travail prévue dans le contrat (en fonction du budget prévisionnel et de la situation économique de l’entreprise) ;
  • les objectifs de l’entreprise, en matière de création d’emploi et de développement des activités exercées ;
  • les différentes spécificités socio-économiques du territoire concerné ;
  • le niveau de rémunération des salariés concernés ;
  • etc.

La contribution temporaire est, quant à elle, établie en 2 parties. Elle comprend une dotation d’amorçage ainsi que, le cas échéant, un complément temporaire d’équilibre.

La dotation d’amorçage est versée en fonction du déficit prévisionnel d’exploitation de l’entreprise se rapportant à ses activités non concurrentes de celles déjà présentes sur le territoire.

Le montant de cette dotation ne peut être supérieur, pour chaque salarié en équivalent temps plein supplémentaire recruté par l’entreprise et pour toute la durée de l’expérimentation, à 30 % du smic annuel brut.

Le complément temporaire d’équilibre doit, quant à lui, être destiné à compenser tout ou partie du déficit courant d’exploitation :

  • enregistré par l’entreprise au cours d’une année déterminée ;
  • imputable à ses activités non concurrentes de celles déjà présentes sur le territoire.

Ces 2 contributions sont attribuées par l’association gestionnaire du fonds national d’expérimentation. Elles ne peuvent pas être cumulées, pour une même embauche, avec une autre aide à l’insertion ou à l’emploi financée par l’Etat.

De même, elles ne peuvent pas être versées si l’employeur n’est pas à jour du versement des cotisations sociales dues pour ses salariés.

Source : Décret n° 2021-863 du 30 juin 2021 relatif à l’expérimentation « territoire zéro chômeur de longue durée »

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Coronavirus (COVID-19) : des autotests en entreprise

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Coronavirus (COVID-19) : encourager les autotests en entreprise

En raison de l’assouplissement des mesures sanitaires et du retour des activités collectives, le gouvernement autorise désormais la mise à disposition facultative des autotests en milieu professionnel pour les employeurs et leurs personnels et en hébergement touristiques pour les clients-vacanciers.

Dans cette optique, les officines de pharmacie peuvent délivrer aux entreprises de moins de 50 salariés, sur commande écrite du directeur ou du gérant, les autotests nécessaires au dépistage des salariés de l’entreprise, dans la limite de 5 autotests par salarié de l’entreprise au cours d’un mois calendaire.

Source : Arrêté du 9 juillet 2021 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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Congé paternité des salariés : comment le déclarer en DSN ?

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Focus sur la déclaration du congé paternité en DSN

Pour mémoire, rappelons que pour les naissances intervenant depuis le 1er juillet 2021, le congé de paternité est fixé à 25 jours calendaires, ou à 32 jours calendaires en cas de naissances multiples.

Une partie de ce congé de paternité est désormais obligatoire. Il est composé :

  • d’une période de 4 jours calendaires consécutifs, faisant immédiatement suite au congé de naissance de 3 jours ; pendant ces 7 jours, il est interdit d’employer le salarié et ce, même s’il n’a pas respecté son délai de prévenance quant à la date de l’accouchement et à la durée du congé ;
  • d’une période de 21 jours calendaires, portée à 28 jours calendaires en cas de naissances multiples.

Notez que la période de congé de 21 jours (28 en cas de naissances multiples) peut être fractionnée en 2 périodes d’une durée minimale de 5 jours chacune.

Dans cette situation, le salarié devra alors informer son employeur des dates de prise et des durées de la (ou des) période(s) de congés, au moins un mois avant le début de chacune de ces périodes.

Net-entreprises (qui est un service public permettant aux entreprises d’effectuer leurs déclarations sociales par Internet) indique aux employeurs la marche à suivre afin de prendre en compte ce congé paternité dans la déclaration sociale nominative (DSN).

Chaque mois, les employeurs doivent en effet effectuer une DSN afin de communiquer l’ensemble des informations sociales dont ils disposent aux organismes de recouvrement. A ce titre, ils doivent déclarer les périodes de suspension de contrat de travail des salariés (à l’instar du congé paternité) ainsi que leur terme.

Concernant le congé paternité, Net-entreprises précise que l’employeur est impérativement tenu, dès le début du congé, d’établir un signalement d’arrêt de travail en DSN et de transmettre un formulaire spécifique à la Caisse primaire d’assurance maladie à laquelle est rattaché le salarié.

Notez que dans la situation où le salarié a choisi de fractionner son congé, l’employeur devra répéter cette opération pour chaque période d’arrêt de travail.

Des précisions sont également apportées concernant la reprise du travail. Ainsi :

  • lorsque la reprise a lieu comme prévu à la fin du congé, l’employeur doit l‘indiquer dans la DSN mensuelle ;
  • lorsque le salarié reprend le travail de manière anticipée, cette reprise devra faire l’objet d’un signalement de reprise anticipée en DSN.

Source : Net-entreprises.fr, Actualité du 30 juin 2021 : DSN-DSIJ : Entrée en vigueur des nouvelles modalités de gestion du congé paternité

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Remboursement des frais professionnels : et pour les véhicules électriques ?

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Utilisation d’un véhicule électrique = majoration de l’indemnité kilométrique !

Lorsque le contrat de travail d’un salarié lui impose d’utiliser son véhicule personnel pour effectuer un déplacement professionnel, l’employeur doit lui verser des indemnités kilométriques s’il l’utilise effectivement et cela, même s’il met d’autres véhicules à la disposition du salarié.

Dans ce cadre, l’administration sociale précise que l’employeur peut, au choix :

  • procéder au remboursement des frais réellement engagés ;
  • procéder au remboursement des frais en fonction d’un barème kilométrique forfaitaire, annuellement publié par l’administration fiscale.

Lorsque l’employeur respecte les limites fixées par ce barème, le remboursement des frais est exonéré de cotisations sociales.

Dans une mise à jour du Bulletin officiel de la sécurité sociale, en date du 25 juin 2021, l’administration sociale confirme qu’en cas d’utilisation d’un véhicule électrique, le montant de l’indemnité kilométrique est majoré de 20 %.

Source : Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (BOSS), Frais professionnels, §380 (majoration des indemnités kilométriques de 20% en cas d’utilisation d’un véhicule électrique)

Frais professionnels : « Y’a de l’électricité dans l’air ? » © Copyright WebLex – 2021

Coronavirus (COVID-19) : nouveaux aménagements pour le PGE

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Coronavirus (COVID-19) et PGE : nouvelles modalités d’application en vue !

  • Quelques rappels sur le PGE

Pour mémoire, le Prêt garanti par l’Etat est un dispositif de soutien à destination des entreprises mises en difficulté par la crise sanitaire, qui leur facilite l’octroi d’un prêt en sécurisant le remboursement de celui-ci via la garantie accordée par l’Etat.

Ce dispositif profite aux commerçants, artisans, exploitants agricoles, professions libérales, micro-entrepreneurs, associations et fondations ayant une activité économique, sous réserve du respect de certaines conditions.

Le PGE concerne les prêts qui répondent à certaines exigences, dont celles imposant le fait de comporter un différé d’amortissement minimal de 12 mois et une clause donnant à l’emprunteur la faculté, à l’issue de la 1ère année, de les amortir sur une période additionnelle de 1, 2, 3, 4 ou 5 ans.

La garantie octroyée par l’Etat couvre un pourcentage du montant du capital, intérêts, accessoires et commissions de garantie du prêt qui reste dus jusqu’à la déchéance de son terme, dont le montant oscille entre 70 et 90 %.

Une même entreprise ne peut pas bénéficier de prêts couverts par la garantie dont le montant total excède un plafond, qui varie notamment selon la nature de l’activité qu’elle exerce.

  • Quelles nouveautés ?

Ce dispositif de soutien vient de faire l’objet de divers aménagements, notamment relatifs :

  • aux prêts éligibles au dispositif, notamment ceux ayant fait l’objet d’une restructuration de la créance garantie intervenue à la suite du non-paiement d’une somme due ;
  • au montant de la garantie de l’Etat, et notamment aux évènements de crédit donnant lieu à l’activation de celle-ci, dont la définition est entièrement révisée, en vue de prendre en compte :
  • ○ l’hypothèse d’une restructuration de prêt intervenue dans le cadre d’une conciliation homologuée ou constatée par un juge, ou résultant de la décision d’un juge ;
  • ○ l’ouverture d’une procédure de traitement de crise, qui constitue une nouvelle procédure destinée à aider certaines entreprises rencontrant des difficultés financières, et dont le détail est disponible ici ;
  • au montant indemnisable auquel s’applique la quotité garantie pour définir les sommes dues par l’Etat au titre de sa garantie, notamment en vue d’envisager l’hypothèse d’une restructuration du prêt intervenue à la suite du non-paiement de sommes dues ou de la mise en place d’une procédure spécifique et des voies de recours exercées par l’établissement prêteur dans ce cas ;
  • à l’activation de la garantie, notamment dans l’hypothèse où le prêt garanti a fait l’objet d’une restructuration ;
  • à la rémunération de la garantie de l’Etat, notamment dans le cas où l’extension de la durée du prêt garanti intervient dans le cadre d’une procédure spécifique ;
  • au montant dérogatoire maximum des prêts couverts par la garantie de l’Etat pour les entreprises dont le code NAF (Nomenclature des activités françaises) est expressément visé par le dispositif, dont la liste est allongée (et le complément disponible ici).

L’intégralité des dispositions aménagées est disponible ici.

  • Outre-mer

Notez enfin que les modalités d’application du PGE en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna font également l’objet d’aménagements divers, dont le détail est disponible ici.

Source : Arrêté du 8 juillet 2021 portant modification de l’arrêté du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement en application de l’article 6 de la loi n° 2020-289 de finances rectificative pour 2020

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Transporteurs : une collecte de vos données pour faciliter les déplacements des personnes handicapées

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Accessibilité des PMR : la collecte des données des transporteurs

Afin de garantir le droit à la mobilité des personnes handicapées et des personnes à mobilité réduite (PMR), le gouvernement souhaite collecter auprès des transporteurs certaines données pour alimenter les calculateurs d’itinéraires et les GPS piétons, les solutions de consultation cartographique et toutes autres applications de guidage.

Cette collecte de données va se faire selon le profil et le format d’échange NeTEx.

Un arrêté ministériel à venir précisera les modalités techniques de cette collecte de données. A suivre…

Source : Décret n° 2021-856 du 30 juin 2021 relatif aux dispositions liées à la collecte des données « accessibilité » pour les déplacements des personnes handicapées ou à mobilité réduite pris pour l’application des articles L. 1115-6 et L. 1115-7 du code des transports et de l’article L. 111-7-12 du code de la construction et de l’habitation

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Médiation bancaire et de l’assurance : quelles préconisations pour l’avenir ?

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Vers un renforcement de l’efficacité des médiations

Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) vient de publier son rapport sur les dispositifs de médiation bancaire et assurantielle.

Celui-ci identifie les difficultés de fonctionnement de ces dispositifs et préconise des pistes d’amélioration en vue d’optimiser leur usage.

Parmi les préconisations du CCSF figure l’instauration d’un délai de carence devant obligatoirement être observé avant que le salarié d’une banque ou d’une assurance puisse être nommé au poste de médiateur.

Le CCSF recommande également de définir avec davantage de précisions le champ de compétences des médiateurs sur leurs sites internet respectifs, afin que les consommateurs puissent avoir une idée exacte des domaines dans lesquels ils sont susceptibles, ou non, d’intervenir.

Notez par ailleurs qu’en termes de procédure, les membres du comité se sont entendus sur le délai à partir duquel le médiateur peut être saisi en cas d’absence de réponse de la banque ou de l’assureur à la réclamation formulée par le consommateur : celui-ci est de 2 mois à compter de la première réclamation écrite du client.

Il est également désormais prévu que les professionnels se verront enjoints à transmettre leurs pièces au médiateur saisi de l’affaire dans un délai maximal de 5 semaines et ce, dans le but d’accélérer le traitement des dossiers.

L’ensemble de ces propositions seront mises en œuvre sous l’œil attentif de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC).

Source : Communiqué de presse du Ministère de l’Economie, des finances et de la relance du 2 juillet 2021, n° 1174

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Coronavirus (COVID-19) : nouveaux aménagements pour les épreuves du permis de conduire

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Coronavirus (COVID-19) : des aménagements applicables jusqu’au 31 décembre 2021

  • Concernant l’épreuve pratique du permis de conduire des catégories B et B1

Habituellement, lors de l’épreuve pratique du permis de conduire pour une voiture (catégories B et B1), le candidat doit procéder à des vérifications portant notamment sur un élément technique à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule. Il répond ensuite à une question en lien avec la sécurité routière. Ces vérifications interviennent à différents moments de l’examen, l’examinateur choisissant le moment et le lieu les mieux adaptés pour questionner le candidat.

En raison de la crise sanitaire liée à la covid-19, cette partie de l’examen pratique est suspendue jusqu’au 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment).

  • Concernant l’examen du permis de conduire des catégories A1 et A2

En principe, la durée des épreuves du permis de conduire des catégories A1 et A2 est la suivante :

  • épreuve hors circulation : 10 minutes ;
  • épreuve en circulation : 40 minutes.

Par exception, au regard de la crise sanitaire, il est prévu qu’entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment), la répartition de la durée des épreuves est la suivante :

  • épreuve hors circulation : 12 minutes ;
  • épreuve en circulation : 36 minutes.

Dans le cadre de l’épreuve hors circulation, diverses manœuvres de maniabilité, qui sont réalisées à allure réduite et à allure plus élevée, sont prévues.

Par exception, jusqu’au 31 décembre 2021 inclus (contre le 31 juillet 2021 précédemment), les manœuvres à allure réduite se réalisent sans passager.

Sources :

  • Arrêté du 6 juillet 2021 modifiant l’arrêté du 19 février 2010 modifié relatif aux modalités de l’épreuve pratique de l’examen du permis de conduire des catégories B et B1
  • Arrêté du 6 juillet 2021 modifiant l’arrêté du 23 avril 2012 modifié fixant les modalités pratiques de l’examen du permis de conduire des catégories A1 et A2

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Coronavirus (COVID-19) : le Médiateur de l’Assurance publie son rapport

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Coronavirus (COVID-19) : informer, éclairer, pacifier

Pour mémoire, les assureurs ont pris divers engagements dans le cadre de la crise sanitaire, notamment celui de mettre en place un recours à la médiation de l’assurance pour tout litige relatif à un contrat d’assurance professionnel.

A la demande du Gouvernement, le Médiateur de l’assurance vient de rendre son rapport sur les litiges traités au cours de la crise sanitaire entre les assureurs et les assurés professionnels.

Il dresse un état des lieux de la situation et constate, notamment, que les contrats d’assurance comprenant une garantie « pertes d’exploitation » ne couvrent pas, en l’état, un évènement aussi exceptionnel que la crise sanitaire que nous traversons.

Les recommandations faites par le médiateur sont nombreuses, et visent notamment :

  • à inciter les assurés à lire attentivement les conditions générales et particulières de leur contrat avant de le souscrire, afin d’avoir une information claire et détaillée des évènements que celui-ci couvre ou non ;
  • à inviter les assureurs :
  • ○ à accroître la lisibilité des documents contractuels, afin de favoriser leur compréhension et à améliorer leur qualité rédactionnelle, en vue d’écarter les clauses d’exclusion jugées trop « floues » ;
  • ○ à rester vigilants sur l’évolution des risques professionnels tout au long du contrat et à mettre en œuvre un traitement adapté aux risques professionnels encourus dans chaque situation ; le médiateur met l’accent sur le besoin de pédagogie et d’empathie exprimés par les assurés, dont la situation financière peut être difficile ;
  • ○ à informer davantage leurs clients de leur possibilité d’avoir recours à la Médiation de l’assurance, afin de trouver une solution amiable aux éventuels litiges qu’ils peuvent être amenés à rencontrer.

Sources :

  • Communiqué de presse du Ministère de l’économie, des finances et de la relance du 8 juillet 2021, n° 1211
  • Rapport du médiateur de l’Assurance, remis le 9 juillet 2021

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Associations : et si vous passiez au numérique ?

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Associations : nouveaux enjeux, nouveau soutien

Pour mémoire, le dispositif local d’accompagnement (DLA) est un dispositif public de soutien qui accompagne les associations employeuses, les structures d’insertion par l’activité économique et les autres entreprises d’utilité sociale dans le but de les aider à développer leur activité et à maintenir leur niveau d’emploi.

L’accompagnement qu’il propose est sur-mesure et gratuit, et va bientôt comprendre un volet spécifique pour guider ses bénéficiaires vers une transition numérique réussie.

Parmi ses axes d’action figurent :

  • le recensement et le partage des initiatives territoriales qui existent en matière numérique ;
  • l’élaboration et le suivi d’enquêtes et de guides afin de mieux valoriser les opportunités que le numérique peut offrir, les éventuels points de difficulté susceptibles d’être rencontrés et les solutions pouvant mener à leur résolution ;
  • la réalisation d’un diagnostic adapté à chaque structure et l’octroi de conseils pour lui permettre de relever les nouveaux défis posés par la transition numérique.

Source : Communiqué de presse du Secrétariat d’Etat chargé de l’économie sociale, solidaire et responsable, du 2 juillet 2021, n° 1176

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