Boissons spiritueuses : une réglementation qui « décante » ?

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Boisson spiritueuse : afficher les méthodes traditionnelles

En 2019, la réglementation européenne a été modifiée, entraînant l’exclusion de la possibilité d’informer les consommateurs sur les méthodes de production traditionnelles utilisées pour produire certaines boissons spiritueuses, lorsque de telles informations se rapportent au nom d’autres boissons spiritueuses.

La réglementation est une nouvelle fois modifiée pour mettre un terme à cette exclusion.

Source : Règlement délégué (UE) 2021/1465 de la Commission du 6 juillet 2021 modifiant le règlement (UE) 2019/787 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne la définition des allusions aux dénominations légales de boissons spiritueuses ou d’indications géographiques de boissons spiritueuses et leur utilisation dans la désignation, la présentation et l’étiquetage de boissons autres que les boissons spiritueuses auxquelles il est fait allusion

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Contrat de syndic : qui le signe ?

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Un copropriétaire ne peut pas être partie au contrat de syndic !

Au cours d’une assemblée générale de copropriété, les copropriétaires votent une résolution qui les autorise à adhérer personnellement et individuellement au contrat de syndic signé entre le syndic de copropriété et le syndicat des copropriétaires.

Quelque temps plus tard, l’un des copropriétaires réclame l’annulation de cette résolution… illicite, selon lui : il considère, en effet, que seuls le syndic et le syndicat des copropriétaires peuvent être parties au contrat de syndic.

Ce que confirme le juge ! La résolution litigieuse est donc annulée.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 9 septembre 2021, n° 20-11743 (NP)

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Eco-organismes : comment exporter des déchets ?

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Eco-organismes et exportation de déchets : une déclaration à faire

Pour mémoire, la règlementation impose aux producteurs de certains produits d’organiser la gestion des déchets qu’ils génèrent au cours de leur cycle de vie (recyclage, réemploi, etc.).

Pour cela, certains d’entre eux ont créé des sociétés, appelées « éco-organismes », pour prendre en charge la fin de vie de ces produits. Dans le cadre de cette mission, ces derniers sont tenus :

  • d’assurer une traçabilité des déchets dont ils ont la charge jusqu’à leur traitement final ;
  • déclarer auprès du ministre chargé de l’environnement, la nature, la quantité et la destination des déchets, lorsque ceux-ci sont exportés hors du territoire national.

La première déclaration effectuée dans le cadre de ces exportations doit être faite à l’issue du premier semestre au cours duquel l’éco-organisme a été agréé.

De plus, pour être valide, la déclaration doit contenir certaines informations dont le détail vient d’être publié. Parmi celles-ci on trouve notamment :

  • la raison sociale, le numéro SIRET et l’adresse de l’établissement d’où sont expédiés les déchets, ainsi que ceux de l’établissement de destination ;
  • la date de transfert des déchets ;
  • les codes et références d’identification des déchets ;
  • la quantité de déchets ;
  • la filière à responsabilité élargie du producteur dont relève les déchets ;
  • etc.

Enfin, notez que cette déclaration doit être faite par le biais d’un téléservice nommé « GISTRID » accessible ici.

Source : Arrêté du 16 août 2021 fixant le contenu des déclarations d’exportation de déchets gérés par les éco-organismes agréés tel que mentionné à l’article R. 541-44-1 du code de l’environnement

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Lutte contre le blanchiment de capitaux : du nouveau pour les opérateurs de jeux d’argent et de hasard

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Opérateurs de jeux d’argent et de hasard : mieux comprendre vos obligations !

L’Autorité nationale des jeux (ANJ) vient d’élaborer un nouveau cadre de référence pour la lutte contre la fraude et contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT) dans le cadre de la régulation des jeux d’argent et de hasard, qui font par ailleurs l’objet d’un encadrement strict.

Son but est simple : expliciter la mise en œuvre des obligations incombant aux opérateurs de jeux en matière de LBC-FT, dont l’activité spécifique (notamment au regard de la circulation importante d’espèces et de l’anonymat des joueurs au sein du réseau physique de distribution) nécessite la mise en œuvre de mesures de protection complémentaires.

Presque tous les opérateurs de jeux d’argent sont concernés, et notamment :

  • les opérateurs agréés de jeu en ligne et leurs représentants légaux ;
  • les sociétés de courses hippiques ;
  • la Française des jeux.

Point important, ce nouveau cadre de référence ne s’applique pas ni aux casinos, ni aux clubs de jeux.

A vocation pratique, ce nouvel outil respecte les dispositions européennes applicables en matière de lutte contre le blanchiment et de protection des données personnelles (RGPD).

Il comprend :

  • une présentation du nouveau dispositif de plan d’actions ;
  • une déclinaison des différentes obligations relatives à la LBC-FT ;
  • un focus sur la lutte contre la fraude.

Pour retrouver l’intégralité de ses dispositions, cliquez ici.

Source : Arrêté du 9 septembre 2021 définissant le cadre de référence pour la lutte contre la fraude et contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

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Contrat de construction de maison individuelle (CCMI) : sous surveillance !

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CCMI : trop d’irrégularités encore constatées !

Suite aux irrégularités constatées en 2017, la Elan est venue renforcer les sanctions (300 000 € maximum contre 37 500 € auparavant) et autoriser la DGCCRF à contrôler :

  • l’existence du contrat de construction de maison individuelle et son formalisme ;
  • la présence éventuelle de clauses réputées non-écrites ;
  • l’existence et la conformité de la notice d’information, accompagnant le contrat et qui doit comporter, entre autres, l’indication des travaux à la charge du maître d’ouvrage ;
  • la régularité de l’échéancier de paiements aux différents stades d’avancement de la construction ;
  • l’existence et la conformité de la garantie de livraison à prix et délais convenus, qui vise à prévenir les risques d’inexécution ou de mauvaise exécution des travaux.

Malgré le renforcement des pouvoirs de la DGCCRF, de nombreuses irrégularités sont encore relevées au cours des enquêtes : 55,6 % de professionnels ont été concernés en 2019 et 61,8 % en 2020.

C’est pourquoi le gouvernement sera attentif aux résultats de l’année 2021. Si ceux-ci révèlent un taux d’anomalies encore trop élevé, un renforcement supplémentaire de la loi sera envisagé. Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Piron, Assemblée Nationale, du 7 septembre 2021, n° 37375

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PMA pour toutes : des délais d’attente trop longs ?

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Objectif : moins de 6 mois d’attente !

Suite à l’ouverture à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, le gouvernement compte raccourcir les délais d’attente à moins de 6 mois, contre 1 an en moyenne aujourd’hui.

Pour cela, il va accorder un soutien financier supplémentaire de 8 M€ destiné, notamment, à permettre d’acheter les équipements nécessaires et à l’embauche de personnel.

Source : Communiqué de presse du ministère de la Santé du 14 septembre 2021

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Equipes mobiles médico-sociales : quelles missions ?

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Des équipes qui interviennent sur le terrain !

Il est officiellement créé des équipes mobiles médico-sociales chargées d’intervenir auprès de personnes confrontées à des difficultés spécifiques, à savoir les personnes toxicomanes et les personnes alliant problèmes de santé et grande précarité.

Elles doivent assurer leur prise en charge globale et leur orientation en allant à leur rencontre, quel que soit leur lieu de vie.

A titre d’exemple, elles peuvent réaliser des bilans de santé, participer à l’éducation à la santé et à l’éducation thérapeutique de ces personnes, ou encore engager les actions nécessaires pour leur permettre de bénéficier d’un accompagnement social personnalisé visant à faire reconnaître et valoir leurs droits.

Source : Décret n° 2021-1170 du 9 septembre 2021 relatif aux équipes mobiles médico-sociales intervenant auprès de personnes confrontées à des difficultés spécifiques

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Huissier de justice : que valent les constats faits par internet ?

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Huissier de justice et constats par internet : une distinction à opérer

Pour rappel, est une constatation purement matérielle toute situation personnellement constatée par l’huissier de justice au moyen de ses sens, en sa qualité de tiers neutre, indépendant et impartial.

A ce titre, un huissier de justice peut valablement effectuer des constatations sur le Web.

Toutefois, la notion de « constat fait sur internet » doit être distinguée de la notion de « constat fait par internet », c’est-à-dire effectué par l’intermédiaire d’une plateforme utilisant les technologies de retransmission en direct.

Dans cette seconde situation, les faits à constater ont une réalité physique propre que la plateforme est censée retransmettre.

Pour le moment, selon le gouvernement, ce type de constat fait par l’intermédiaire d’une plateforme de retransmission en direct ne fait pas foi jusqu’à preuve contraire.

Cette position s’explique par le fait que ces constatations sont réalisées par l’intermédiaire d’un outil susceptible d’occulter ou d’altérer partiellement la réalité des faits constatés : en réalité, l’huissier constate la retransmission de l’événement, et non l’événement en lui-même.

Dès lors, pour que des constatations matérielles aient force probante, il faut que l’huissier se rende physiquement sur les lieux des faits.

Source : Réponse ministérielle Mis du 7 septembre 2021, Assemblée Nationale, n° 35043

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Association : création d’un « Pass’Sport »

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Pass’Sport : comment ça marche ?

Il est créé un « Pass’Sport » au profit des personnes âgées de 6 à 17 ans révolus au 30 juin 2021, qui bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire, de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou de l’allocation aux adultes handicapés en 2021.

Il s’agit d’une aide forfaitaire de 50 €, versée par l’Etat, qui permet de réduire le montant de l’adhésion à une association sportive.

Le « Pass’Sport » peut être utilisé pour toute adhésion jusqu’au 30 novembre 2021 auprès des :

  • associations sportives et structures affiliées aux fédérations sportives agréées ;
  • associations sportives agréées, non affiliées à une fédération agréée, domiciliées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou soutenues au titre de l’année 2021 par le programme « Cités éducatives » de l’Etat.

Concrètement, l’enfant pouvant profiter du « Pass’Sport » reçoit un courrier l’en informant. Il doit ensuite se présenter muni du courrier auprès de l’association sportive à laquelle il souhaite adhérer, qui déduit les 50 € de son adhésion.

L’association a alors jusqu’au 30 novembre 2021 pour demander le remboursement des 50 € à l’Etat.

Sources :

  • Décret n° 2021-1171 du 10 septembre 2021 relatif au « Pass’Sport »
  • https://www.sports.gouv.fr/pratiques-sportives/sports-pour-tous/pass-sport/

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Transformation numérique des entreprises : connaissez-vous France Num ?

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France Num : pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

Pour rappel, France Num est un dispositif d’accompagnement des TPE/PME dans leur utilisation du numérique.

Pour l’utiliser, il faut vous rendre sur le site web https://www.francenum.gouv.fr/ qui vous permet notamment :

  • d’obtenir une recommandation personnalisée ;
  • de sélectionner des ressources pratiques pour comprendre les enjeux ou mettre en œuvre des outils numériques ;
  • d’être alerté sur l’actualité des dispositifs nationaux et régionaux dédiés à la transformation numérique ;
  • de trouver un expert numérique proche de chez vous ;
  • de parcourir les offres de financement dédiées à la transformation numérique.

Concrètement, les aides proposées par France Num peuvent prendre la forme :

  • de diagnostics et d’actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME inscrite dans une chambre de commerce et d’industrie ou dans une chambre des métiers et de l’artisanat ;
  • d’un plan d’accompagnement-actions : pour en bénéficier, il faut être une TPE/PME ayant au moins 2 ans d’existence légale et 20 000 € de chiffre d’affaires annuel ;
  • d’une garantie de prêt France Num : pour en bénéficier, il faut être une entreprise de moins de 50 salariés ayant au moins 3 ans d’existence légale et un projet de transformation numérique avec de l’investissement immatériel.

Notez qu’il existe également d’autres dispositifs qui sont accessibles sans restriction.

Sources :

  • Actualité du ministère de l’Economie du 27 août 2021
  • https://www.francenum.gouv.fr/

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