Rapport 2022 de l’Observatoire des délais de paiement : une tendance à la baisse

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Les entreprises ont-elles mieux respecté les délais de paiement en 2022 ? L’Observatoire des délais de paiement vient justement de rendre son rapport à ce sujet. Que faut-il en retenir ?

Délais de paiement : des secteurs et entreprises meilleurs élèves que d’autres…

Afin notamment de sécuriser la trésorerie des professionnels, les délais de paiement entre entreprises sont encadrés. Tous les ans, l’Observatoire des délais de paiement effectue une étude de l’année écoulée.

Ainsi, en 2022, les retards de paiement sont en moyenne de 11,7 jours (contre 12,4 jours fin 2021).

Les secteurs de l’hébergement, de la restauration, des débits de boissons et du transport et de la logistique restent néanmoins au-dessus de la moyenne, avec un délai moyen de retard de 16 jours.

Il existe également toujours des disparités selon la taille de l’entreprise : les PME sont les meilleures élèves puisque ¾ d’entre elles règlent leurs factures en moins de 60 jours (en délais de paiement fournisseurs).

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a quant à elle contrôlé 1 219 établissements en 2022 (privés et publics) : 33 % d’entre eux étaient en anomalie, les défaillances étant notamment dues à des circuits de validation des factures trop longs ou complexes.

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Conservation des documents professionnels : pour combien de temps ?

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Ces dernières années, les questions relatives à la durée de conservation maximale de certains documents et données sont souvent évoquées. Pour autant, il ne faut pas oublier que pour le bien de son entreprise, des durées minimales sont également à observer…

Conservation des documents professionnels : un outil pour connaitre les durées applicables

Dans l’exercice de son activité, une entreprise est amenée à générer et traiter un nombre important de documents. Ceux-ci permettent le plus souvent de retracer et de témoigner de la vie de l’entreprise.

C’est pourquoi ils doivent faire l’objet d’une conservation précise et organisée, d’autant que ces documents peuvent être demandés par les différents pouvoirs publics comme justificatifs de l’activité.

Pour complexifier les choses : à chaque document sa durée de conservation ! Selon les sujets concernés et les procédures qui en dépendent, en effet, la durée pendant laquelle un document peut être demandé est très variable, allant de quelques années à 30 ans !

Un outil est donc mis en place par le site entreprendre.service.public.fr, permettant d’accéder simplement, en tapant le nom d’un document, à la durée minimale de conservation applicable.

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Travaux miniers : une procédure simplifiée

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À partir du 1er juillet 2023, la procédure de demande d’autorisation environnementale pour la réalisation de travaux miniers ne nécessitera plus qu’un unique dépôt de dossier. Explications.

Une procédure unifiée pour les demandes d’autorisation environnementale

Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et au regard des impératifs de protection de l’environnement, certains projets de travaux miniers sont soumis à l’obtention d’une autorisation environnementale.

Initialement, les porteurs de projets devaient déposer 2 dossiers : l’un pour obtenir l’autorisation administrative et l’autre pour l’autorisation de travaux miniers.

À compter du 1er juillet 2023, afin de simplifier ces procédures administratives, la demande d’autorisation environnementale ne nécessitera plus que le dépôt d’un seul dossier.

Notez que la liste des pièces à fournir lorsque l’autorisation environnementale concerne des travaux de recherche et d’exploitation des substances de mines, des gîtes géothermiques et des substances de carrières contenues dans les fonds marins du territoire est connue.

À titre d’exemple, un document justifiant de la qualité du demandeur est demandé, de même qu’un exposé des méthodes de recherche ou d’exploitation.

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Reconduction tacite d’un contrat arrivé à terme : sous conditions…

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Un contrat à durée déterminée prend fin, par définition, à la date prévue. Toutefois, il peut être poursuivi, une fois le terme passé, sans que cela ne soit formalisé par écrit. Dans ce cas, le contrat est « tacitement reconduit ». Mais parce que ce qui est tacite n’est pas forcément clair, les parties ne sont pas toujours d’accord pour savoir si, oui ou non, le contrat se poursuit…

Reconduction du contrat : stop ou encore ?

Une société de production d’œuvres artistiques fait appel à une agence spécialisée en relations de presse afin de faire la promotion d’un livre et d’une exposition en lien. Un contrat de 2 mois est conclu entre les 2 sociétés et se déroule sans incident.

8 jours après la fin du contrat, un média contacte l’agence afin de convenir d’un entretien avec l’écrivaine. L’agence transmet cette proposition à la société de production par mail, accompagnée d’un message indiquant qu’en cas d’acceptation de l’entretien, le contrat de 2 mois serait prorogé.

À cette occasion, elle prend soin d’envoyer des devis à la société avec différentes durées de prorogation du contrat.

Sauf que la société refuse les devis et organise l’entretien directement avec le média. Qu’à cela ne tienne, l’agence envoie sa facture à la société de production… qui refuse catégoriquement de payer.

« À tort ! », selon l’agence, pour qui le contrat a été tacitement reconduit : c’est bien par son travail et son intermédiaire que cette opportunité a été donnée à la société de production.

D’ailleurs, l’agence, en transmettant la demande d’entretien, avait bien pris soin d’indiquer qu’une rémunération serait demandée, ce que la société de production ne pouvait pas ignorer.

Ce que confirme la société, sans problème ! Elle était bien informée des devis proposés par l’agence puisqu’elle les a refusés sans équivoque par mail ! Ajouté à ce refus clair le fait que la proposition d’entretien est arrivée après la fin du contrat la liant avec l’agence, il n’y avait aucune poursuite volontaire du contrat de sa part et encore moins de reconduction tacite.

Sauf que le fait pour la société de production d’avoir organisé directement avec le média l’entretien de l’écrivaine pour ne pas payer sa facture est un comportement déloyal, s’indigne l’agence !

« Quelle déloyauté ? », s’interroge la société de production : aucun contrat ne la liait avec l’agence, elle était donc libre d’organiser seule cette interview sans qu’on puisse lui reprocher une quelconque déloyauté !

« Vrai », tranche le juge en faveur de la société de production. Aucune volonté de reconduire le contrat n’a été exprimée. Par conséquent, après son terme, la société de production était libre d’agir sans rendre de compte à l’agence.

Contrat arrivé à terme : une dernière scène après le générique ? – © Copyright WebLex

Une présence en ligne minimale comme gage de tranquillité ?

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De nos jours, la très grande majorité des entreprises disposent d’un site internet ou sont actives sur les réseaux sociaux. Cependant, certains professionnels restent toujours totalement absents des espaces numériques, ce qui peut les exposer à certaines déconvenues… Lesquelles ?

 

Présence en ligne : faire acte de présence

Le site internet francenum.gouv.fr relate l’histoire d’un commerçant spécialisé dans le matériel de travaux se trouvant dans une situation délicate, faute d’être trop peu connecté…

Il est aujourd’hui très rare qu’une entreprise ne soit pas présente sur les espaces numériques. Et si certains professionnels ne passent pas le cap malgré le désavantage commercial que cela peut représenter, il est important de comprendre que cela peut causer un préjudice bien plus important à l’entreprise.

Dans cette affaire, un tiers à profité du fait que l’entreprise de matériel de travaux n’ait pas de site internet et ne soit pas présente sur les réseaux sociaux pour s’établir en ligne, en usurpant le nom de l’enseigne.

Ce qui lui permet de vendre des prestations fictives en profitant de l’image et de la réputation de l’entreprise, mais également de rediriger vers le « véritable » commerçant l’attention des clients escroqués.

À cette occasion il est donc rappelé qu’une présence en ligne, même minimale, est vivement conseillée. Si certains professionnels ne souhaitent pas s’ajouter la contrainte de la gestion d’un site internet, il est important d’au moins « occuper la place » sur les espaces numériques pour rester maître de son image.

Et puisqu’il est nécessaire de bien penser son installation sur internet, il est possible de se référer à un article de l’institut national de la propriété industrielle (INPI) abordant, sous forme de questions-réponses, le sujet des noms de domaine.

Pour rappel, le nom de domaine est ce qui est plus communément connu comme l’adresse d’un site internet.

Dans cet article, plusieurs interrogations liées aux noms de domaine sont abordées, comme le choix du nom, le choix de l’extension (.fr, .com, .net, etc.), la disponibilité, la protection ou le cybersquattage.

Présence en ligne : les absents ont-ils toujours tort ? – © Copyright WebLex

Programme « France ruralités » : des mesures pour les entreprises

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Le Gouvernement a annoncé un nouveau programme de soutien à la ruralité, intitulé « France ruralités », qui comporte de nombreuses mesures intéressant directement ou indirectement les entreprises. Que devez-vous savoir ?

« France ruralités » : un programme pour 2023/2027

Le Gouvernement a lancé « France ruralités », un plan pour soutenir les territoires ruraux, applicable entre 2023 et 2027, qui s’articule autour de 4 axes.

Le 1er axe est intitulé « villages d’avenir » et vise à lutter contre le sentiment de relégation de certains territoires ruraux. Pour cela, 100 chefs de projets de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) vont être installés dans les sous-préfectures.

Ils seront chargés de soutenir les collectivités locales qui le demanderont, notamment pour mettre en œuvre les mesures suivantes :

  • l’ouverture de lieux de convivialité (commerces, tiers lieux, etc.) ;
  • l’organisation de l’offre de soins et d’initiatives d’« aller-vers » dans le domaine médical : pour rappel, le dispositif « aller-vers » vise à ce que le professionnel de santé aille vers le patient et non l’inverse ;
  • la construction, la réhabilitation et la rénovation de logements ;
  • le soutien à des projets autour de la sobriété énergétique.

Le 2e axe prévoit de valoriser les territoires ruraux par la planification écologique via des aides financières et la reconnaissance du statut d’« aménités rurales ».

Pour rappel, les « aménités rurales » peuvent être, par exemple, un élément naturel qui va exercer une attractivité touristique ou résidentielle. L’objectif est d’utiliser cet atout pour le développement territorial.

Le 3e axe s’appelle « Des mesures concrètes pour améliorer le quotidien des habitants des territoires ruraux » et comporte plusieurs thématiques :

  • mobilités ;
  • vie quotidienne des élus locaux ;
  • égalité des chances et éducation ;
  • attractivité et services ;
  • santé ;
  • culture ;
  • habitat et logement.

Pour la thématique « mobilités », il est prévu la création d’un fonds de soutien de 90 M€ sur 3 ans pour déployer une offre de mobilité durable, innovante et solidaire dite du « dernier kilomètre », avec des véhicules électriques et solidaires, des vélos, le développement d’une offre de transport à la demande, etc.

La thématique « attractivité et services » a pour objectif d’amplifier l’action en faveur des commerces ruraux à travers le déploiement d’un fonds de soutien dédié.

La thématique « santé » a pour ambition de lancer 100 médicobus, de doubler le nombre de maisons de santé et d’encourager et de promouvoir l’installation des futurs médecins sur les territoires, en instaurant une 4e année de formation en médecine générale, réalisée en priorité dans des zones sous-denses.

Enfin, la thématique « habitat et logement » prévoit la création d’une prime de sortie de la vacance de 5 000 € par logement, pour les propriétaires qui effectuent des travaux de réhabilitation, en contrepartie d’obligations de mise en location à des publics cibles (salariés saisonniers, nouveaux entrepreneurs, jeunes, etc.).

Pour terminer, l’axe 4, intitulé « un renfort d’attractivité avec les zones de revitalisation rurale (ZRR) », prévoit de revoir le zonage des ZRR pour favoriser l’activité et l’emploi dans les secteurs dans lesquels les besoins de la ruralité sont les plus forts.

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Méconnaissance du RGPD : un exemple de ce qu’il ne faut pas faire

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À la suite de la découverte d’une fuite de données personnelles impliquant une société, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a procédé à des contrôles… et a prononcé une sanction financière dont le montant n’est pas négligeable. Que s’est-il passé exactement ?

Méconnaissance du RGPD : une amende dissuasive, mais proportionnée !

Régulièrement, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) procède à des contrôles visant à vérifier le respect de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel et peut être amenée à publier le résultat de ses investigations.

Nouvel exemple de méconnaissance du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et de l’action de la CNIL, qui vient de prononcer une sanction de 150 000 € à l’encontre d’une société. Que lui était-il reproché ?

La société en question exploite plusieurs sites web proposant à ses clients des consultations de voyance par tchat ou par téléphone. Lors de ses contrôles, la CNIL a constaté des manquements prenant la forme, notamment :

  • d’un enregistrement systématique des appels téléphoniques sans justifier d’une nécessité particulière ;
  • d’une collecte de données de santé et d’informations relatives à l’orientation sexuelle ;
  • d’une conservation des données bancaires sans le consentement de la personne ;
  • d’un manquement aux règles relatives aux cookies, notamment concernant le bandeau d’information qui, une fois en place, ne permettait pas de refuser le dépôt de cookies aussi facilement que de l’accepter.

La CNIL a déterminé la sanction en fonction de la sensibilité des données personnelles en cause, du nombre de manquements constatés, mais aussi de la situation financière de la société.

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Santé : comment améliorer l’accès aux médicaments ?

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Après plusieurs épisodes de grandes tensions d’approvisionnement en médicaments, voire de pénuries, le Gouvernement a dû mener une réflexion pour garantir une meilleure sécurité sanitaire aux Français. Qu’en ressort-il ?

Un plan pour le développement du médicament en France

Après une succession d’incidents en France relatifs à l’approvisionnement en médicaments le Gouvernement s’est vu contraint à un changement de stratégie.

Il a ainsi annoncé plusieurs plans d’investissements importants à destination de l’industrie médicale.

Les objectifs poursuivis sont multiples :

  • améliorer l’accès et la disponibilité des médicaments en France ;
  • relocaliser les productions ;
  • assurer une plus grande indépendance de la France vis-à-vis des principes actifs et des médicaments critiques.

Il est également indiqué qu’une usine spécialisée dans la production de paracétamol est en cours de production, la molécule ayant récemment connu un épisode de pénurie.

Une liste de 300 médicaments « essentiels » sera dressée par le Gouvernement, afin de définir les priorités en matière de relocalisation des moyens de production.

Un guichet permettant aux professionnels du secteur de soumettre leurs projets en vue d’obtenir des financements devrait être ouvert prochainement. À suivre…

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Design des cookies : l’apparence, ça compte !

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Le Gouvernement s’est fait l’écho d’un rapport sur l’influence du design des bannières cookies sur le comportement des internautes. Et ce qu’il en ressort doit amener les entrepreneurs à réfléchir sur leur choix graphique…

Design des cookies : à ne pas négliger !

Pour rappel, un cookie est un petit fichier informatique (techniquement, un traceur), déposé et lu, par exemple lors de la consultation d’un site internet, de l’ouverture d’un mail, de l’installation ou de l’utilisation d’un logiciel ou d’une application mobile.

Ce cookie est déposé quel que soit le type de terminal utilisé : ordinateur, smartphone, liseuse numérique, console de jeux vidéos connectée à Internet, etc.

En pratique, il existe 3 types de bannières cookies :

  • les bannières neutres ;
  • les bannières « dark patterns » qui sont volontairement conçues pour tromper ou manipuler l’internaute ;
  • les bannières « bright patterns » qui encouragent la réflexion de l’internaute.

Le Gouvernement a mené une étude pour connaître l’influence du design des cookies sur le choix d’accepter ou non le recueil de données personnelles par le site internet visité.

Cette étude montre que les internautes sont globalement réticents à partager leurs données personnelles. Pourtant, les chiffres démontrent que cette réticence ne se traduit pas dans les faits :

  • 16 % des internautes refusent l’utilisation des cookies en présence d’une bannière neutre ;
  • 4 % des internautes refusent l’utilisation des cookies en présence d’une bannière « dark pattern » ;
  • 33 % à 46 % des internautes refusent l’utilisation des cookies en présence d’une bannière « bright pattern » (le taux de refus varie selon le design des « bright patterns »).

Ces chiffres confirment l’influence considérable du design des bannières sur le choix des internautes… ce que les entrepreneurs ne doivent pas négliger, lors de leur choix graphique !

Mention « reconnu garant de l’environnement » (RGE) : comment l’obtenir ?

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Permettant notamment aux consommateurs de bénéficier d’aides financières pour la réalisation de certains travaux, le label RGE (reconnu garant de l’environnement) détenu par les professionnels permet également de valoriser leur savoir-faire. Comment l’obtenir ?

Label RGE : les étapes-clés à respecter pour l’obtenir

Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique effectue au sein d’un guide pratique quelques rappels sur l’obtention du label « reconnu garant de l’environnement » (RGE).

Destiné aux professionnels du bâtiment, ce guide rappelle les intérêts de cette mention et les prérequis pour pouvoir y prétendre, avant d’énumérer les 5 étapes-clés pour y parvenir.

Pour mémoire, le label RGE est une mention délivrée par un organisme spécialisé ayant passé une convention avec l’État, permettant aux professionnels de valoriser leur savoir-faire et la qualité de leur travail.

Concernant le consommateur final, faire appel à un professionnel labélisé RGE est tout aussi intéressant car la détention de ce label conditionne le bénéfice de certaines aides financières pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique.

Le Gouvernement rappelle ainsi que le professionnel candidat doit être un professionnel du bâtiment concourant à l’amélioration de la performance énergétique et doit :

  • choisir un organisme spécialisé correspondant à son domaine d’activité ;
  • se former et former ses collaborateurs ;
  • faire sa demande de qualification RGE ;
  • maintenir sa qualification ;
  • réussir son contrôle de réalisation.

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